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22/03/2016 | Manchettes

Mike Bailey, banni des États-Unis : détails exclusifs

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bailey Mauvaise nouvelle dans le monde de la lutte indépendante. Selon plusieurs sources, le lutteur Québécois Mike Bailey se serait fait arrêter aux douanes américaines dans la journée de samedi alors qu’il se dirigeait vers Queens, New York afin de participer aux deux spectacles de la promotion de lutte Evolve.

Bien que Bailey n’ait pas voulu confirmer la nouvelle lorsque je l’ai contacté, la direction d’Evolve avait laissé savoir dimanche après-midi que l’absence de Bailey était due à des problèmes de transports. Depuis, la nouvelle de son interdiction a fait le tour des médias spécialisés et le tout ne serait pas qu’une rumeur.

D’entrée de jeu, il faut comprendre que les lois canadiennes et américaines sont différentes à ce niveau. Au Canada, un lutteur (ou tout autre artiste) peut y venir afin de participer à un spectacle et être rémunéré pour son travail. Les promoteurs vont parfois faire parvenir une lettre au lutteur en question ou une affiche de l’événement si jamais un douanier demandait une preuve de la chose. Mais généralement, il n’y a pas de problèmes.

Aux États-Unis cependant, un lutteur canadien ne peut y lutter et être rémunéré. Pour ce faire, il doit obtenir un visa de travail de type O-1, un permis donné à des individus ayant des compétences extraordinaires et étant dans le plus haut pourcentage de leur domaine ou profession. C’est ce type de visa que Kevin Steen et El Generico avaient lorsqu’ils luttaient pour des promotions indépendantes aux États-Unis. Le permis doit être obtenu par une promotion de lutte et les frais sont d’environ 2 000$. Plusieurs documents doivent être envoyés afin de démontrer que la personne a des compétences extraordinaires et fait partie de l’élite de son domaine. On m’a d’ailleurs déjà demandé des lettres confirmant les exploits de certains lutteurs d’ici.

Dans le cas où un individu se fait arrêter aux douanes parce qu’on l’accuse d’aller lutter aux États-Unis, et avec l’internet et Facebook, c’est quelque chose qui est plus facile maintenant pour les douaniers qu’auparavant, il reçoit alors une interdiction de cinq ans. Durant cette période, il ne peut aller aux États-Unis, même en vacances.

La solution est coûteuse.

La personne doit contacter un avocat qui s’occupe des demandes de pardon. Les prix peuvent varier entre 700$ et 2 000$ afin d’obtenir un pardon et cela peut prendre jusqu’à un an. Une fois le pardon accordé, elle doit absolument obtenir un visa de travail comme celui mentionné plus haut. Par contre, la personne risque de se faire interroger aux douanes à chaque occasion, que ce soit à des fins de loisirs ou pas, alors que les douaniers vont lui demander pourquoi elle a été bannie. Sinon, la seule autre option est d’attendre la fin de la durée de l’interdiction.

Bailey est l’un des lutteurs les plus prisés depuis un an sur la scène américaine. Il fait sensation partout où il passe, que ce soit à la PWG en Californie, la CZW à Philadelphie ou bien un peu partout sur la côte est pour Evolve. Cette dernière est d’ailleurs très liée à la WWE et avec un tournoi de poids mi-lourd en préparation pour NXT, cette situation survient à un bien mauvais moment. Dans la mi-vingtaine, une interdiction de cinq ans pour Bailey pourrait certes nuire à sa carrière.

Entre temps, il peut toujours lutter au Canada. Pour ce qui est du Japon, du Mexique et de l’Angleterre, les trois plus gros marchés après le marché nord-américain, il en coûte une centaine de dollars pour un obtenir un permis en Angleterre. Pour ce qui est du Japon, une promotion de lutte doit procurer au lutteur un visa de travail temporaire (on parle de mois ici) de type divertissement, tandis qu’au Mexique, il faudrait vérifier les lois, mais la croyance populaire veut que les lois mexicaines soient beaucoup plus souples qu’aux États-Unis et que ce n’est pas vraiment un problème. Évidement, un lutteur banni aux États-Unis doit avoir un vol direct pour le Mexique ou pour le Japon.

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