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«Val Venis ne travaillera jamais pour la AEW.» C’est en ces termes, on ne peut plus clairs, que s’est exprimé Cody Rhodes, plus tôt cette semaine, en réponse aux commentaires déplacés et mesquins émis par l’ex-lutteur de la WWE, Val Venis, à l’endroit de la lutteuse transgenre, Nyla Rose, qui a récemment remporté le championnat féminin de la AEW.
Cody a poursuivi en ajoutant: «Il n’est pas question que je donne de l’oxygène à Val Venis en ce qui concerne Nyla Rose. Nyla a remporté le championnat parce qu’elle était la meilleure femme à la AEW, un point c’est tout. Je pense qu’on devrait tous arrêter de renvoyer la balle à ce type de gens-là. Nous sommes en 2020, et tout le monde devrait aimer son prochain, d’une manière ou d’une autre.»
Rappelons que Venis s’en est pris à Nyla Rose en affirmant, entre autres choses, que voir un HOMME remporter le titre féminin de la AEW était immoral, illogique et contraire à l’éthique. Il en a ensuite rajouté à maintes reprises sur les réseaux sociaux, proclamant qu’il était injuste qu’un HOMME prive de «vraies femmes» d’une occasion de remporter le titre. Puis, il a posé la question suivante: «Est-ce que les fans gauchistes de la AEW auraient soutenu la mère de Nyla Rose si elle avait voulu se faire avorter? L’avortement est un meurtre!» L’incohérence et la méchanceté des propos de Venis lui ont valu d’innombrables commentaires négatifs depuis quelques jours.
Pour sa part, Nyla Rose, la principale intéressée, s’est contentée de répondre de manière humoristique aux charges de Val Venis en publiant un Tweet disant: «(Bruit de Xbox…) Accomplissement déverouillé: avoir rendu Val Venis pertinent à nouveau.»
Pour les amateurs de lutte québécois qui auraient raté cette occasion, Nyla Rose était de passage à Montréal, lors du récent gala FLQ Cold Wars, le 8 février dernier. Nous en avons profité pour réaliser une entrevue fort intéressante avec elle. Cette lutteuse, tout à fait charmante et généreuse, s’est confiée à nous. Vous pouvez lire et/ou visionner l’entrevue avec Nyla Rose ici. Nous y abordons d’ailleurs le sujet des commentaires méchants dont Nyla, première femme transgenre à signer un contrat avec une grande compagnie de lutte nord-américaine, a souvent fait l’objet.
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