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01/08/2015 | Chroniques

Un kilt, une cornemuse… et une noix de coco

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Le 23 janvier 1984. Hulk Hogan – bien avant d’être devenu une caricature de lui-même – changeait pour toujours l’histoire de la lutte professionnelle avec une descente de la jambe sur The Iron Sheik.

Hogan a évidemment attiré mon attention avec cette victoire, comme bien des fans. Mais mon moment favori de l’année 1984, qui allait consolider mon amour avec la WWF, est survenu deux mois plus tard.

Oui, le fameux incident dans lequel Jimmy “Superfly” Snuka s’est fait violemment tabasser – avec comme point de départ une noix de coco! – par nul autre que Rowdy Roddy Piper.

Au Québec, peu de fans de lutte connaissaient ce “loose cannon” d’origine canadienne et portant le kilt. Ce n’est que plus tard, par le biais de magazines de lutte, que j’ai entendu parler de son fameux “Dog Collar Match” contre Greg Valentine, à la NWA en 1983.

Piper a rapidement, à son arrivée à la WWE, démontré que le statut de légende lui irait éventuellement comme un gant. En tant qu’interviewer déglingué dans ses fameux “Piper’s Pit”, l'”Écossais fou” a repoussé les limites du heel classique, avec en plus des entrevues pas vraiment scriptées à l’avance. Demandez à Frank Williams!

En tant que lutteur, Piper a été l’opposant parfait pour faire valoir Hogan en tant que héros ultime. Sans être le plus grand athlète de tous les temps, il était à la fois intense et efficace dans le ring. Et il vendait bien les coups de son adversaire.

Piper a, ne l’oublions pas, fait partie du combat principal du tout premier Wrestlemania, faisant équipe avec Paul Orndoff (avec à leurs côtés Bob Orton) contre Hogan et Mr. T, intégrant au passage la pop star Cyndi Lauper. Quand même!

Avec le temps, les fans se sont mis à adorer Piper. Son face turn a été bien réussi, faisant de “Hot Rod” un favori de la foule non orthodoxe qui a certainement inspiré Brian Pillman et Dean Ambrose. Sa rivalité mémorable contre Adrian Adonis a cimenté sa popularité.

Également commentateur de temps à autres, Piper a su bien remplir sa mission à la WWF/WWE. Il n’était pas nécessairement dans la course pour les ceintures (un championnat intercontinental et un titre par équipes avec Ric Flair), mais Hot Rod a livré la marchandise. Et par la suite, ses retours sporadiques au sein de la compagnie ont été souvent fort divertissants.

J’ai un peu moins accroché au passage de Piper à la WCW, de 1996 à 2001, bien que ses rivalités avec Ric Flair et Hulk Hogan étaient plutôt bien foutues. Son séjour à la prison Alcatraz en guide d’entraînement, c’était du pur bonbon.

Piper, ce sera toujours pour moi la démesure, le charisme et la passion du ring poussés à l’extrême. Son décès m’a pris par surprise, mais les excellents souvenirs que j’ai de lui ne mourront jamais.

Repose en paix, “Hot Rod”. Et merci.

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