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26/01/2016 | Chroniques

Le Poing: 12e édition des prix de l’année Lutte.com dans la lutte québécoise

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Pat Laprade

Pat Laprade

Les prix de l’année tels que compilés par Lutte.com sont les plus respectés et les plus crédibles au Québec. Ils existent dans cette forme depuis 2004. Un comité est formé et choisi par Pat Laprade, créateur de ces prix, et en moyenne contient entre 10 et 20 personnes. Ce sont des personnalités liées au monde de la lutte québécoise, soit par leur implication pour une ou des promotions, soit par le nombre de promotions et de galas différents qu’ils voient à chaque année. Leur lieu géographique est aussi important, alors que des personnes représentent plusieurs régions font à chaque année partie du comité. Un système de pointage est attribué pour chaque bulletin de votes reçu et les récipiendaires sont donc déterminés par l’addition des points que chaque nominé reçoit. Pat Laprade et Lutte.com ne font que respectivement compilés et diffusés l’information. Ce dernier n’est donc qu’un membre du comité parmi tant d’autres et les choix finaux ne représentent pas toujours ses choix personnels. Les membres de ces comités ne sont jamais dévoilés par Lutte.com, mais ceux-ci sont libres d’afficher ouvertement qu’ils en font partie s’ils le désirent.

Les prix sont en constante évolution. Certains peuvent être modifiés, disparaître, d’autres peuvent être crées. Il s’agit toujours d’être le plus représentatif de la scène québécoise. Lutte.com est fier d’attribuer ces récompenses année après année à des hommes et des femmes pour qui, bien souvent, la seule paie est une reconnaissance et souhaite que les prix de l’année dans la lutte au Québec puissent exister encore longtemps.

Top 10 des meilleurs lutteurs indépendants du Québec
1-Mike Bailey
2-Buxx Belmar
3-Marko Estrada
4-Mathieu St-Jacques
5-LuFisto
6-Thomas Dubois
7-“Big Magic” Shane Matthews
8-Travis Toxic
9-Dru Onyx
10-Franky the Mobster

Mention honorable: Chakal, Player Uno, Shayne Hawke

De 2004 à 2014, seuls deux lutteurs pouvaient se vanter d’avoir été nommés le meilleur lutteur indépendant au Québec : Kevin Steen (7 fois) et El Generico (4 fois). De les voir se livrer une fougueuse bataille en plein milieu du Royal Rumble dimanche dernier était un testament de la dominance qu’ils ont eu sur la scène locale.

L’année 2015 entre donc dans une nouvelle ère et c’est sous l’égide de « Speedball » Mike Bailey que débute cette ère. Celui qui avait terminé deuxième l’an dernier a connu une année tout à fait exceptionnelle, accumulant les potentiels matchs de l’année, autant ici qu’à l’extérieur. Il fut une révélation à la PWG, ce qui lui a permis de se faire une niche avec AAA au Mexique, quelque chose qu’aucun Québécois n’avait encore réussi à faire. Il a d’ailleurs nettement dominé la compétition avec 86% des votes de première place. « Dirty » Buxx Belmar a pour sa part connu une autre année où il fut à la fois champion C*4, Battlewar et ToW, en plus de faire des présences régulières aux États-Unis. Le fait qu’il termine deuxième tout en ayant été blessé pendant plusieurs semaines démontre à quel point son année fut remplie de succès. D’un point de vue strictement d’habiletés de lutte (workrate), Marko Estrada est probablement le meilleur au Québec. Sa troisième place parle énormément car il est presqu’exclusif à la NSPW. S’il luttait ailleurs au Québec et aux États-Unis, son talent lui aurait permis de chauffer Bailey pour la première position. Il est d’ailleurs le seul autre lutteur à avoir reçu des votes de première place.

LuFisto est la Dame entre les deux T de TDT. Maintenant domiciliée aux États-Unis, mais fidèle à son habitude, elle a lutté un peu partout encore cette année. St-Jacques et Dubois ont connu une autre grosse année et la quatrième position du premier est due au fait qu’il a connu plus de succès en simple, remportant le titre C*4 et ayant d’excellents matchs avec Bailey et Roderick Strong. Il s’agit d’ailleurs de la troisième fois qu’il finit dans le top 4. Shane Matthews termine dans le top 10 pour la première fois de sa carrière, principalement grâce à son personnage de Big Magic qui a fait fureur pour Battlewar, devenant entre autres le champion et la tête d’affiche. Il s’agit également d’un premier top 10 pour Toxic, lui qui a connu la meilleure année de sa jeune carrière et le meilleur est à venir pour lui. Les vétérans Dru Onyx et Franky the Mobster ferment la dizaine, étant tous les deux fidèles à eux-mêmes en 2015.

Lutteuse de l’année
LuFisto

1ère finaliste: Vanessa Kraven
2e finaliste: Jessika Black
3e finaliste: Stacy Thibault
Mention honorable: Stefany Sinclair; Angie Skye

LuFisto est vraiment réglée comme une horloge. Pour la 13e fois en 14 ans et la 8e consécutive, elle remporte le prix de lutteuse de l’année au Québec. Malgré ce qu’accomplissent les autres lutteuses, la vétérane de 18 années trouve toujours le moyen de se dépasser et de connaître une meilleure année. En plus d’avoir été championne de NCW Femmes Fatales et de la WSU, elle a lutté à SHIMMER, SHINE, Rockstar, Queens of Combat et dans plusieurs autres états américains. Et rien ne laisse croire que 2016 sera différent. Pour la seconde année consécutive, Vanessa Kraven termine deuxième, talonnant de plus près LuFisto que l’an passé. Ce qui n’est pas surprenant considérant qu’elle est devenue une incontournable de la scène féminine nord-américaine, en plus de se faire voir un peu partout au Québec. De troisième finaliste au titre de recrue de l’année à troisième meilleure lutteuse au Québec, c’est toute une ascension qu’a connu Jessika Black en 2015, devenant entre autres la championne NCW Femmes Fatales. Sa comparse du Torture Chamber, Stacy Thibault, termine 4e, quelque peu surprenant compte tenu qu’Angie Skye a lutté pour la WSU, SMASH et un peu partout au Québec. À noter le retour en action de la seule lutteuse à avoir détrôné LuFisto dans les 14 dernières années, Stefany Sinclair, qui termine au pied des finalistes.

Équipe de l’année
TDT: Mathieu St-Jacques & Thomas Dubois

1er finaliste: Kickin’ n’ Stompin’ (Stephen & Ivan Sullivan)
2e finaliste: Super Smash Bros. (Stupefied & Player Uno)
3e finaliste: 3.0 (Shane Matthews & Scott Parker)
Mention honorable: Les Flying Francis; Heavy Metal Chaos

La scène par équipe au Québec est la division la plus stable du territoire. Pour la troisième année consécutive, Mathieu St-Jacques et Thomas Dubois, TDT, remportent le prix, cette fois-ci de façon unanime, recevant tous les votes de première place du comité. Mais de plus, il s’agit des quatre mêmes équipes qu’en 2014 et 2013. En plus d’avoir connu d’excellentes rivalités avec KnS et DirtBall, TDT ont été champions par équipe de la NSPW, CRW et C*4 au cours de l’année. Remporter les titres de la NSPW et de la NWA Canadian ont permis à KnS de se faufiler en deuxième place pour la première fois, alors que 3.0 et SSB l’avait été chacun leur tour dans les deux dernières années. Les Smash Brothers ont fait une tournée en Europe tandis que 3.0 obtiennent une place dans le top 4 pour la 9e année consécutive, la 11e fois en 12 ans, du jamais vu !

Combat de l’année
Travis Toxic vs Matt Angel, 05/12, NSPW

1er finaliste: Mike Bailey vs Biff Busick, 21/03, C*4
2e finaliste: Mike Bailey & Buxx Belmar vs TDT, 03/05, Battlewar
3e finaliste: Mike Bailey vs Mathieu-St-Jacques, 18/07, IWS
Mention honorable: Marko Estrada vs Surfer Mitch, 31/07, NSPW; Roderick Strong vs Mathieu St-Jacques, 15/08, C*4; Mike Bailey vs Jack Evans, 05/09, IWS

Deux nouveaux venus dans cette catégorie sont venus brouiller les cartes de Mike Bailey. En effet, le match de Final Chapter de la NSPW du mois de décembre dernier entre Toxic et Angel a été tout simplement fantastique, soulevant l’ire des spectateurs présents. Ceci dit, malgré le fait qu’il n’ait pu gagner la première place, il est difficile de passer à côté de Bailey dans cette catégorie, ayant raflé trois des quatre plus hautes positions et quatre des sept premières. Son combat contre Busick (Chris Girard à NXT) a d’ailleurs donné une chaude lutte à Toxic et Angel.

Rivalité de l’année
Salvation vs IWS

1er finaliste: Travis Toxic vs Alex Price & Marko Estrada
2e finaliste: TDT vs Kickin’ n’ Stompin’
3e finaliste: TDT vs Mike Bailey & Buxx Belmar
Mention honorable: Marko Estrada vs Johnny Gargano; Giant Tiger vs Mike Patterson; Dru Onyx vs Chakal

Après avoir terminé au 3e rang l’an dernier, la rivalité entre le clan Salvation, composé de Mike Bailey, Buxx Belmar et Alex Silva et les représentants de la IWS (PCP Manny, Green Phantom et Sexxxy Eddy) s’est élevée d’un cran en 2015 pour ainsi remporter le prix, mettant par le fait même un terme à la domination de la grande famille NCW qui avait main mise sur la catégorie depuis 2011. De retrouver trois rivalités de la NSPW et deux de Battlewar dans les cinq suivantes démontre à quel point les scripteurs ont été efficaces dans ces deux promotions.

Lutteur le plus populaire
Franky the Mobster

1er finaliste: Buxx Belmar
2e finaliste: TDT
3e finaliste: Mike Bailey
Mention honorable: Travis Toxic; Shayne Hawke

Pour la 7e fois en 9 ans, Franky the Mobster est sacré lutteur le plus populaire au Québec. Le vétéran ne semble pas vouloir baisser la cadence et sa présence fait autant réagir les amateurs. Je ne sais pas si c’est Mike Bailey qui est populaire ou ses performances spectaculaires dans l’arène, mais peu importe, il génère cette même réaction cherchée par tous les babyfaces. Deuxième pour une seconde année, Belmar a bien failli ravir le prix à Franky, dans ce qui fut une chaude lutte.

Lutteur le plus détesté
Marko Estrada

1er finaliste: Shane Matthews
2e finaliste: Joey Soprano
3e finaliste: Dru Onyx
Mention honorable: Twiggy; Michael Style; Alex Price; Brad Alekxis

Dépouiller Dru Onyx du titre de lutteur le plus détesté qu’il détenait depuis deux ans n’est pas une mince tâche, mais c’est pourtant l’exploit qu’a accompli Marko Estrada en 2015. Estrada a fait partie du top 4 qu’une seule fois en carrière, et ça remonte à 2009. Mais sa chimie avec Alex Price, son règne de deux ans et le fait qu’il soit booké en conséquence, font de lui un heel très efficace. Sans rien enlever aux autres finalistes, Twiggy aurait dû être classé plus haut, voir même avoir une chance de remporter le prix, lui qui suscite des réactions à C*4 comme il rarement possible d’en voir. Matthews à Battlewar s’est établi comme le heel numéro un de la compagnie, tandis que Soprano et Onyx sont des réguliers de la catégorie.

Recrue de l’année
Dom Boulanger

1er finaliste: Idris Nawabi
2e finaliste: MG Animal
3e finaliste: Mike Marston
Mention honorable: Tony Tremblay

Rien de surprenant que la recrue de l’année se retrouve encore une fois dans la cour du Torture Chamber de Dru Onyx. Boulanger est la recrue qui était sur toutes les lèvres en 2015. Il a remporté le titre de la FCL, en plus de bien performer dans les spectacles de l’école de lutte et de la NCW. On le surnomme le mini Franky the Mobster, mais il est clairement trop tôt pour faire ce genre de comparatif. Pour ceux qui se posent la question, le gagnant et les finalistes de l’année précédente ne peuvent être votés l’année suivante. C’est pourquoi les Jessika Black et Stacy Thibault n’y font pas partie. Il faut avoir fait ses débuts en 2014 ou en 2015 pour être éligible.

Personnalité de l’année
Jean-François Kelly

1er finaliste: Mike Patterson
2e finaliste: Joey Soprano
3e finaliste: Bakais
Mention honorable: Klode Maloon; Patrick Lono, Brian the Guppie

Kelly s’est établi dans les dernières années comme l’animateur par excellence et même s’il a quitté ses fonctions à la NCW, la NSPW sera un nouveau défi pour lui, alors qu’il devra charmer un nouveau public. Depuis le retour de Soprano sur la scène, il n’avait jamais été battu dans sa sous-catégorie de gérant, mais Mike Patterson a connu une année de feu à Battlewar et a réussi à le devancer dans une course serrée pour le 2e rang. On voit d’ailleurs une recrudescence des gérants de qualité au Québec avec Maloon, Guppie et Enzo qui sont en marge des Soprano et Patterson. Bakais demeure toujours l’arbitre numéro en province, dans cette catégorie méli-mélo qui comprend gérants, annonceurs, valets et arbitres.

Invité de l’année
Johnny Gargano

1er finaliste: 2 Cold Scorpio
2e finaliste: Ultimo Dragon
3e finaliste: Saraya Knight
Mention honorable: Bobby Rood; Jack Evans; Vampiro

En devant presqu’un régulier à la NSPW, Johnny Gargano devenait un choix évident. La qualité de ses combats ont permis aux amateurs et aux lutteurs de la promotion de voir à l’œuvre l’un des meilleurs lutteurs indépendants au monde. Habiter à Montréal avec sa conjointe a permis à l’ancien de la ECW Too Cold Scorpio d’être présent dans plusieurs promotions de lutte locale en 2015, et même dans la Théorie du KO. Saraya Knight est pour sa part dans le top 4 pour la 4e fois en autant d’années. En deux présences à Femmes Fatales, la mère de Paige sait encore et toujours comment susciter de bonnes réactions de la foule.

Promotion de l’année
NSPW

1er finaliste: C*4
2e finaliste: Battlewar
3e finaliste: IWS
Mention honorable: NCW; JCW

Pour la 5e fois consécutive, la NSPW est encore au sommet de la lutte québécoise. Malgré un changement de scripteur en chef au milieu de l’année, la promotion a gardé le cap et a offert des matchs sensationnels, des histoires captivantes et une foule de 400 à 500 fans totalement survoltée. Par contre, 2015 a vu C*4 et Battlewar se rapprocher de la NSPW, alors que l’écart entre les trois est beaucoup plus serrée que l’an dernier. C*4 commence à attirer des foules comparables à celles de Québec, en plus d’offrir un produit aussi excitant dans l’arène. De son côté, Battlewar offre une ambiance comme nulle part ailleurs en plus de donner à ses fans un show dominical divertissant et intéressant. Depuis son retour, la IWS a repris sa place parmi les meilleures promotions au Québec et avec ses multiples ententes peut espérer revenir au sommet en 2016. Même si la NCW a repris du poil de la bête en termes d’écart avec le top 4, il faut noter la dégringolade de NCW Femmes Fatales, qui termine 8e, alors qu’il n’y a pas si longtemps elle talonnait la NSPW au sommet de la pyramide.

Prix Édouard-Carpentier (meilleur lutteur de haute voltige)
Mike Bailey

1er finaliste: Matt Angel
2e finaliste: Travis Toxic
3e finaliste: Surfer Mitch
Mention honorable: Stu Grayson; Matt Novak

Les combats spectaculaires de Mike Bailey lui ont encore une fois valu le titre de meilleur lutteur de haute voltige au Québec. S’il y avait une catégorie découverte de l’année, Matt Angel l’aurait gagné haut la main et je ne suis aucunement surpris de le voir si haut dans ce classement. Il a le potentiel de remporter cette catégorie avec un arsenal de manœuvres sortant de l’ordinaire. Mitch est un habitué de la catégorie tandis que Toxic y est pour la 2e année.

Gala de l’année
Fighting Back: Wrestling with Cancer 5 (C*4)

1er finaliste: 100 (NSPW)
2e finaliste: Final Chapter 2015 (NSPW)
3e finaliste: Battlewar 31 (Battlewar)
Mention honorable: The Doom Generation (C*4); Battlewar 26 (Battlewar)

Après trois ans au sommet des meilleurs spectacles de l’année, Golden Opportunity de la NSPW ne se retrouve même pas parmi les finalistes. C’est plutôt la levée de fonds pour la fondation canadienne pour le cancer, organisée à chaque année par C*4 en l’honneur du décès de Phrank Morin, qui a remporté la palme. Le but de ce type d’événement n’est jamais de remporter un prix mais d’amasser le plus d’argent possible, alors quand les deux se rencontrent , c’est encore mieux. Plus de 25 000$ avait été amassés par l’équipe l’été dernier et avec des combats comme ceux de Mathieu St-Jacques contre Roderick Strong, la présence d’Ultimo Dragon et celle de Too Cold Scorpio, c’était la formule idéale. Le 100e show de la NSPW comprenait entre autres Toxic contre Paul London et Estrada contre Brian Cage, Final Chapter comprenait le match de l’année au Québec et Battlewar 31 fut le meilleur show de l’année présenté un dimanche soir au Québec.

Scripteur de l’année
James McGee (Battlewar)

1er finaliste: Patrick Lono (NSPW)
2e finaliste: Mark Polessel (C*4)
3e finaliste: Michael Bisson (NSPW)
Mention honorable: Manny Elefhteriou (IWS)

En très peu de temps, Battlewar s’est établie comme une promotion d’importance au Québec et c’est en grande partie grâce aux talents de James McGee, qui doit faire partie de toutes les discussions concernant les meilleures têtes de lutte de la province. Il défait ainsi le gagnant des deux dernières années, Michael Bisson, qui glisse en 4e position dû au fait qu’il était en charge de la NSPW que pour la première partie de l’année et que le vote s’est certainement divisée entre lui et Patrick Lono, qui l’a remplacé cet été. Lono fait un retour comme scripteur en chef lui qui a longtemps été en charge de la ICW dans ses bonnes années, au tournant du 21e siècle et de la CWA, lorsqu’ils sont arrivés à donner une réelle compétition à la IWS en 2004 et 2005. Dans une lutte très serrée entre les 3 finalistes pour la 2e place, Polessel duplique sa position de l’an dernier.

Top 10 Nouvelles de l’année 2015

1-Kevin Owens fait des débuts fracassant à la WWE
Entre remporter le titre de NXT, le titre Intercontinental, sa rivalité choquante avec John Cena et sa présence à Tout le monde en Parle, Owens est le lutteur Québécois qui jouit de la meilleure couverture en ce moment. Un vote unanime comme nouvelle de l’année.

2-Sami Zayn lutte à Montréal contre John Cena et se blesse
Comme dans un mauvais rêve, ce qui devait être une expérience inoubliable pour Zayn s’est transformée en cauchemar. Après avoir reçu une vague d’amour des amateurs présents au Centre Bell au mois de mai pour Raw, Zayn s’est blessé à l’épaule avant même que le combat ne débute. Un excellent combat tout de même, mais une blessure qui lui fera manquer le reste de l’année.

3-Toute une année pour Mike Bailey!
Lutteur de l’année au Québec, son nom était sur toutes les lèvres aux États-Unis également. Il a fait les finales des deux plus importants tournois de l’année (BOLA et BOTB), a été un régulier à la PWG où il a conquis tout le monde, est devenu le premier Québécois à se tailler une place avec AAA au Mexique, bref, une année à la Steen/Generico!

4-La biographie de Mad Dog Vachon rassemble les lutteurs, médias et amateurs
Les auteurs du best-seller À la semaine prochaine si Dieu le veut ont récidivé avec l’excellente biographie de Mad Dog Vachon. Le lancement, le 1er avril dernier, a été couvert par tous les médias sportifs de la province et une foule de 200 personnes y a assisté, dont Paul Vachon, Paul Leduc, Gino Brito, Gilles Poisson et de nombreux autres anciens lutteurs.

5-TNA et RDS : la fin d’une belle aventure
Dans le registre des mauvaises nouvelles, la fin de la présentation des émissions de la TNA à RDS est en tête de liste. Cette aventure qui aura duré 11 ans se termine et par le fait même, marque le début d’une ère où aucune lutte professionnelle n’est présentée en français sur un réseau majeur de télévision. Rien pour aider la popularité de la lutte au Québec. La JCW est la seule à jouir d’une attention télévisuelle avec MaTV Saguenay.

6-Temps des fêtes à saveur de lutte à RDS
À défaut d’avoir une émission hebdomadaire sur la lutte, RDS a frappé fort fin décembre avec deux spéciaux sur ce sport-spectacle. Le 23 décembre était tout d’abord présenté Table d’Hôte avec Raymond Rougeau, Gilles Poisson, Gino Brito et Pierre-Carl Ouellet. Puis le 30 décembre, un documentaire sur la famille Rougeau, un succès critique, faisait état des quatre générations de lutteurs de la célèbre famille.

7-Marko Estrada célèbre ses deux ans de règne à la NSPW
Rare sont les promotions de lutte capables de résister à la tentation de changer de champion après un laps de temps de 6 mois. Ils sont encore plus rares après deux ans. C’est le choix que la NSPW a fait et on ne peut dire qu’elle s’est trompée avec Marko Estrada, qui s’est établi durant ce règne comme l’un des meilleurs lutteurs en province.

8-Une année remplie d’ententes pour la IWS
À leur première année complète depuis leur retour, la IWS n’a pas laissé traîner les choses. Ils ont obtenu une entente avec Evenko, AAA au Mexique, Lucha Undeground, ont renoué leur entente avec la CZW et ont annoncé l’ouverture d’une école de lutte et de leur propre salle. 2016 pourrait donc être leur plus grosse année depuis leur retour.

9-Un remue-ménage pour NCW Femmes Fatales
Après avoir vu leur scripteur en chef Stéphane Bruyère partir à la fin 2014, la direction de la NCW a décidé d’apporter des changements majeurs à leur division féminine et à sa direction. En effet, après le premier spectacle de l’année, ils ont remercié de leurs services Geneviève Goulet et Pat Laprade, ont rapatrié le tout à l’interne, ont donné la ceinture à une lutteuse locale en plus de faire venir moins de lutteuses de l’extérieur. Ayant une année complète devant eux depuis ces changements, il sera intéressant de voir l’évolution de la division.

10-3.0 sont utilisés comme extra à la WWE et ont un segment avec Roman Reigns
Ce n’est pas la première fois que des Québécois sont utilisés ainsi, mais il est toujours intéressant et valorisant de voir des figures connues sur nos écrans de télévisions. Après avoir été vu dans l’arrière-plan d’un segment à Raw, Shane Matthews et Scott Parker ont joué les agents de sécurité à Smackdown et ont essayé de contrôler Roman Reings. Malheureusement pour eux, ils ont eu la chance (ou malchance) de se faire sortir du ring par ce dernier.

Mention honorable : la NSPW congédie Bisson pour embaucher Lono; Marc Blondin quitte la ToW; Vampiro revient à Montréal après 20 ans

Prix-Hommage
Frenchy Martin

Né à Québec le 19 juillet 1947, Jean Gagné fait ses débuts en 1971. Après avoir fait la navette entre Calgary et les Maritimes, il quitte pour Porto Rico avec son ami Michel Martel, frère de Rick. Appelés les Mercenaires et affublés de leur marque de commerce, un béret, ils vont se former et voyager partout dans le monde du Japon à Porto Rico, avec quelques passages au Québec. De 1975 à 1978, Martin et Martel font équipe ensemble à Porto Rico pour la WWC de Carlos Colon. Frenchy lutte alors sous le nom de Pierre Martel. Malheureusement, un triste incident vient mettre un terme à non seulement leur partenariat d’affaires, mais aussi à leur amitié. Le 30 juin 1978, Michel Martel est victime d’une crise cardiaque après un combat, crise qui lui sera fatale. Même si Porto Rico est son principal territoire, Martin voyage quand même beaucoup, allant au Japon, en Nouvelle-Zélande et à Hawaii. Puis avec l’arrivée de Lutte Internationale dans les années 80, il reviendra au Québec. Il remportera énormément de succès en équipe, toujours avec son célèbre béret, et formera une équipe formidable avec Pierre « Mad Dog » Lefebvre. Mais en décembre 1985, c’est le jour de la marmotte pour Martin, qui voit son partenaire Pierre Lefebvre tué dans un accident d’auto. Avec l’arrivée de la WWF, il obtient une chance avec celle-ci. Il aura tout d’abord un rôle de lutteur, mais on le transfert rapidement vers d’autres rôles comme celui d’analyste à la télévision francophone avec Édouard Carpentier et Guy Hauray. Les trois hommes feront les commentaires au bord de l’arène lors du grand événement Wrestlemania III au Pontiac Silverdome. Il sera encore plus connu sous son sobriquet de l’Artiste, alors qu’il sera le gérant de Dino Bravo à la WWF pendant quelques années, ayant même son propre segment d’entrevues. Il prit sa retraite active dans les années 90, faisant que quelques apparitions à gauche et à droite, donc une des dernières comme lutteur à la ICW en 2003. Il fait partie des 25 meilleurs lutteurs de l’histoire de la province, et avec Lefebvre, l’une des meilleures équipes.

En rafale…
-Pour consulter les archives des prix de l’année je vous invite à consulter le site www.lutte.com dans la rubrique prix de l’année.

-Pour la première fois en 12 ans, les prix de l’année ont été dévoilés en primeur ailleurs que sur le web, alors que j’étais l’invité de l’émission Putes de Lutte sur les ondes de CHOQ FM plus tôt aujourd’hui. Merci aux animateurs Jean-Michel Berthiaume et Marjorie Tapp de m’avoir reçu et de parler de lutte québécoise en ondes. Si vous voulez écouter l’épisode – ou un autre épisode de leur show – je vous invite à consulter le http://www.choq.ca/emissions/putesdelutte

-Désolé pour l’absence de ma chronique la semaine dernière, une tragédie a touché mon entourage. Merci de votre compréhension

La question de la semaine Resto-Bar Coin du Métro

Resto-Bar
Premièrement, merci à tous ceux qui ont participé. La bonne réponse à la question d’il y a deux semaines – qui vient d’être nommé comme première entrée au Temple de la Renommée de la WWE pour l’année 2016 – était Sting. Félicitations à Pierre Jutras qui se mérite 20$ de certificats-cadeaux au Resto-Bar Coin du Métro. Je vais communiquer avec le gagnant par courriel.

Cette semaine, la question est la suivante :

Qui a remporté le prix du meilleur lutteur de l’année au Québec en 2014?

Envoyez vos réponses à patric_laprade@lutte.quebec. Le gagnant sera connu la semaine prochaine. Pour plus de détails sur le Resto-Bar Coin du Métro, veuillez consulter leur page Facebook. Le Resto-Bar Coin du Métro, 10 719 Lajeunesse, l’endroit par excellence pour tous les événements sportifs tels que le hockey, le soccer, la boxe, la lutte et le football à Montréal!

N’oubliez pas que le Resto-Bar Coin du Métro est situé dans le nord de Montréal et qu’il faut vous présenter sur place afin d’obtenir votre prix. Donc si vous habitez à deux ou trois heures de route et que vous ne pensez jamais y aller, veuillez svp avoir la courtoisie de ne pas répondre au quiz et de laisser la possibilité à d’autres de gagner. Merci!

Bonne lutte à tous et à toutes!

Si vous avez des questions, des suggestions ou des commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec moi au patric_laprade@lutte.quebec, sur ma page Facebook ou sur mon compte Twitter.

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