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27/03/2023 | Chroniques

Les meilleurs WrestleMania de tous les temps: partie 3

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Denis Bélanger

Denis Bélanger

Pour la première fois de ma vie, j’assisterai cette année à WrestleMania 39 à Los Angeles, privilège que je partagerai avec mon fils. Pour l’occasion, étant journaliste de métier, je lance une série de chroniques sur Lutte.Québec pour partager mon classement personnel des 38 éditions précédentes. Voici la troisième partie de mon palmarès de tous les WrestleMania. Aujourd’hui, je vous présente les positions 20 à 11.  
   
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20-WrestleMania 13 : 23 mars 1997 au Rosemont Horizon de Rosemont (Chicago)  

Finale : Sycho Sid c. l’Undertaker pour le titre de la WWE  

Vu pour la première fois : en direct sur télé à la carte    

Le fait saillant est le match de soumission entre Bret Hart et « Stone Cold » Steve Austin. Ce combat est considéré par plusieurs comme étant le meilleur de l’histoire de Mania et a même reçu cinq étoiles du réputé journaliste Dave Meltzer du Wrestling Observer. Le duel Hart/Austin mène aussi à un double changement d’attitude. Hart devient un méchant et Austin un gentil. L’ancien champion d’arts martiaux mixtes Ken Shamrock assume le rôle d’arbitre spécial et met au fin combat lorsqu’Austin tombe inconscient.

Le reste de l’évènement contient d’autres bons coups. Ahmed Johnson et Legion of Doom s’imposent contre la Nation of Domination dans un Chicago Street Fight divertissant. De plus, Triple H vainc Goldust au terme d’un match décent. Le combat des titres par équipe opposant les champions Owen Hart et Davey Boy Smith à Vader et Mankind vaut aussi une écoute attentive. Malheureusement, la confrontation se termine par un double décompte à l’extérieur. Bien que critiquée par les observateurs, la finale nous permet de clôturer le spectacle avec l’image de l’Undertaker tenant la ceinture de la WWE. Il avait gagné le titre une seule autre fois, en 1991, et son règne avait duré moins d’une semaine. Comme ombre au tableau, Rocky Maivia (le Rock) défend le titre Intercontinental contre le Sultan (Rikishi) dans un combat moyen.    

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19-WrestleMania 6 : 1er mars 1990 au Skydome de Toronto  

Finale : Hulk Hogan (WWE) c. l’Ultimate Warrior (Intercontinental) pour les titres de la WWE et Intercontinental  
Vu pour la première fois : en direct sur télé à la carte    

Un Mania occupant une place particulière dans mon cœur, car c’est le premier que j’ai vu en direct à la télé à la carte. La finale nous offre une rencontre au sommet des deux grands favoris de la foule à ce moment-là, soit Hulk Hogan et l’Ultimate Warrior. Ce dernier remporte cette bataille honorée entre autres par le Pro Wrestling Illustrated (PWI). L’image de l’accolade que les deux guerriers se servent à la fin du combat reste encore gravée dans notre mémoire collective.

Les autres faits saillants sont nombreux. Ted DiBiase et Jake « The Snake » Roberts mettent fin à leur rivalité de plusieurs mois dans un bon duel pour la « Million Dollar Belt » que remporte DiBiase. Demolition gagnent les titres par équipe pour une troisième fois aux dépens de Haku et d’André the Giant. Le Géant s’attaque à son gérant Bobby Heenan après avoir reçu une gifle de ce dernier. Il s’agira du dernier match officiel d’André sur un évènement à la télé à la carte de la WWE. De plus, Randy Savage et « Sensational » Sherri affrontent Dusty Rhodes et Sapphire dans le premier match mixte de l’histoire sur la télé à la carte. S’ajoutent à la liste des bons coups: Mr. Perfect/Brutus « The Barber » Beefcake et Roddy Piper/Bad News Brown.  Autre anecdote à souligner, Diamond Dallas Page, alors inconnu dans le monde de la lutte, conduit le véhicule transportant vers le ring le Honky Tonk Man et Greg Valentine.  

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18-WrestleMania 12 : 31 mars 1996 au Arrowhead Pond d’Anaheim  

Finale : Bret Hart c. Shawn Michaels (HBK) dans un Iron Man Match pour le titre de la WWE  

Vu pour la première fois : sur vidéocassette en mai 1996  

La carte principale de WrestleMania 12 ne contient que six matchs, le plus bas total dans l’histoire de Mania, et ils ont tous un petit quelque chose de spécial. Le spectacle commence avec un solide match 3 contre 3 opposant le clan de Jim Cornette, soit Vader, Owen Hart et Davey Boy Smith à Yokozuna, Ahmed Johnson et Jake « the Snake » Roberts. Ensuite, Roddy Piper et Goldust se démolissent dans un Hollywood Backlot Brawl. Le combat commence dans un stationnement et finit dans le ring plus tard dans la soirée. Un moment très divertissant.

Steve Austin et Savio Vega écrivent de leur côté un autre chapitre de leur rivalité. S’ensuit le retour de l’Ultimate Warrior après plus de trois ans d’absence face à Triple H. Ce dernier perd en moins de deux minutes. Ce duel expéditif et l’après-match permettent d’introduire au public Sable et Marc Mero. Par la suite, l’Undertaker et Diesel s’affrontent dans un choc de colosses répondant amplement aux attentes. De son côté, la finale durera un peu plus d’une heure, alors que le but d’un Iron Man Match est d’inscrire le plus de tombés en 60 minutes. Hart et HBK offrent un chef-d’œuvre malgré quelques longueurs. HBK l’emporte en surtemps pour enfin décrocher un premier titre de la WWE en carrière. Notons aussi l’entrée spectaculaire de HBK en Tyrolienne.  

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17-Wrestlemania 23 : 1er avril 2007 au Ford Field de Detroit  

Finale : John Cena c. HBK pour le titre de la WWE  

Vu pour la première fois : en direct sur télé à la carte    

Un autre bon Mania alors que la promotion disperse judicieusement à travers la soirée les quatre combats principaux de la soirée. Le match Money in the Bank démarre la soirée en force avec une belle brochette de participants, dont les frères Hardy, Edge et le vainqueur, Mr. Kennedy. En milieu de spectacle, Batista et l’Undertaker livrent un solide combat pour le titre des poids lourds (World heavyweight). Undertaker s’impose à Batista pour remporter le titre et conserver sa fiche immaculée.

Un peu plus tard, juste avant la demi-finale, nous assistons à la bataille des milliardaires. Umaga, représentant Vince McMahon, affronte Bobby Lashley, qui défend l’honneur de Donald Trump. L’enjeu est grand alors que le bailleur de fonds du perdant doit se faire raser la tête. Steve Austin se retrouve lui aussi dans le milieu du ring en tant qu’arbitre spécial. Lashley l’emporte et McMahon subit l’ultime humiliation au plaisir de tous. John Cena et HBK clôturent le spectacle avec le match de la soirée. Cena finit par conserver son titre. La carte contenait 4 autres matchs. Ce ne sont pas tous des classiques, ne pensons qu’à Kane/Great Khali, mais ne nuisent pas au rythme de la soirée. En contrepartie, le duel MVP/Chris Benoit pour le titre des États-Unis et le match 4 conte 4 entre les originaux et la nouvelle génération de la ECW offrent de bons moments.  

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16-WrestleMania 28 : 1er avril 2012 au Sun Life Stadium de Miami Gardens  

Finale : Le Rock c. John Cena  

Vu pour la première fois : en reprise en avril 2020 sur la chaine de la WWE    

WM 28 mise tout sur ses quelques gros canons et contient une sous-carte somme toute correcte. L’évènement démarre par une victoire expéditive de Sheamus aux dépens de Daniel Bryan pour capturer le titre des poids lourds. Suivent Randy Orton/Kane, Cody Rhodes/Big Show pour le titre Intercontinental et un match par équipe féminin. Ces combats ne font pas trop de dommage à l’appréciation globale de la soirée. L’évènement prend une autre tangente dès le cinquième combat avec un match opposant Triple H à l’Undertaker dans un Hell in a Cell. HBK sert d’arbitre spécial et est grandement impliqué dans la rencontre. L’Undertaker gagne pour demeurer invaincu à Mania. Excellent duel qui remporte le prix de match de l’année du PWI.

S’ensuit un match 6 contre 6 pour déterminer l’unique directeur général pour Raw et Smackdown. L’équipe de John Laurinaitis l’emporte sur celle de Teddy Long. Laurinaitis va même se permettre d’ajouter à la dernière minute une stipulation pour le match suivant. Il informe CM Punk qu’il perdra son titre de la WWE contre Chris Jericho s’il se fait disqualifier. Ça ajoute de l’intrigue à ce bon match finalement remporté par CM Punk. En finale, un autre duel de stars générationnelles, cette fois-ci entre le Rock et John Cena. Les deux lutteurs offrent aux amateurs un bon spectacle qui se termine par un triomphe du Rock.  

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15-WrestleMania 26 : 28 mars 2010 au University of Phoenix Stadium de Glendale (banlieue de Phoenix)  

Finale : l’Undertaker c. HBK  

Vu pour la première fois : en août 2011 sur DVD  

Une belle carte se terminant par une solide finale entre deux légendes de la WWE, l’Undertaker et HBK. Les deux ne peuvent surpasser leur chef-d’œuvre de l’année précédente à WrestleMania 25, mais livrent encore un autre match de l’année aux yeux des lecteurs du PWI. L’enjeu est plus grand pour ce combat sans disqualification alors que HBK doit prendre sa retraite s’il ne peut ternir la fiche immaculée de Taker à Mania. Michaels doit finalement s’avouer vaincu et tire sa révérence du ring la tête haute. Les matchs de championnats sont aussi divertissants. Chris Jericho conserve sa ceinture des poids lourds contre Edge tandis que John Cena s’empare du titre de la WWE des mains de Batista.

De leur côté, CM Punk et Rey Mysterio s’affrontent dans un duel fort captivant qui aurait mérité d’être plus long que les 7 minutes et 28 secondes qu’ils ont obtenues. De plus, le match Money in the Bank est présenté pour la dernière fois à Mania et deviendra quelques mois plus tard son propre évènement à la carte. Ce spectacle marque aussi les débuts de plusieurs vedettes encore actives à la compagnie, soit Miz, Dolph Ziggler, Drew McIntyre, Sheamus et Cody Rhodes. Évidemment, le spectacle n’est pas parfait. Bret Hart et Vince McMahon règlent leur compte dans un match de bûcherons décevant. Le combat féminin 5 contre 5 est également ordinaire.  

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14-WrestleMania 37 : 10 et 11 avril 2021 au Raymond James Stadium de Tampa    

Finale : Roman Reigns c. Daniel Bryan c. Edge pour le titre Universel  

Vu pour la première fois : en direct sur la chaine de la WWE  

Un Mania avec une forte charge émotive en raison du contexte de la pandémie de la COVID-19. Les lutteurs se produisent devant des spectateurs pour la première fois en un an. Au premier soir, toutes les vedettes sont réunies pour l’occasion près de la rampe d’entrée. Vince McMahon m’a même donné des frissons en prononçant sa fameuse phrase « Welcome to WrestleMania ». Toutes ces images donnent espoir à un éventuel retour à la normale. L’un des grands moments de ce Mania est la finale du premier soir opposant la championne féminine de Smackdown Sasha Banks à l’aspirante Bianca Belair. C’est la deuxième fois seulement que des femmes clôturent un soir de Mania et la première fois qu’une finale met en vedette deux athlètes d’origine africaine-américaine. Belair est sur le bord des larmes au début du combat tellement le moment est grand. Une nouvelle étoile est née avec une victoire de Belair au terme de ce qui a été le deuxième meilleur match de l’évènement.

En effet, leur performance sera légèrement dépassée par la finale du deuxième soir où Reigns conserve son titre en effectuant le tombé sur ses deux adversaires, Edge et Daniel Bryan. Le spectacle contient plusieurs autres faits saillants dont la performance surprise du chanteur Bad Bunny, une première victoire en simple pour Cesaro à Mania aux dépens de Seth Rollins, une bataille toute Québécoise entre Kevin Owens et Sami Zayn, un premier titre majeur pour Rhea Ripley ainsi qu’une confrontation entre Matt Riddle et Sheamus pour le titre des États-Unis. Les ombres au tableau sont les deux matchs par équipe féminins et l’atroce fin du combat Randy Orton/The Fiend.

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13-WrestleMania 38 : 2 et 3 avril 2022 à l’AT&T Stadium d’Arlington (Dallas)  

Finale : Roman Reigns (Universel) c. Brock Lesnar (WWE) pour les titres de la WWE et Universel  

Vu pour la première fois : en direct sur la chaine de la WWE  

La première soirée de WM 38 est de loin la meilleure de toutes les soirées depuis l’ère des Manias présentés sur deux jours. Après un début sobre et correct, le spectacle prend son envol avec les débuts épatants dans le ring du YouTubeur Logan Paul. Suivent les deux meilleurs matchs du week-end. D’abord, Bianca Belair offre encore une superbe performance au plus gros show de l’année pour vaincre Becky Lynch et capturer le titre féminin de Raw. Ensuite, annoncé comme adversaire mystère, Cody Rhodes effectue son retour par la grande porte à la WWE six ans après avoir claqué la porte. Il couronne ce retour avec une victoire sur Seth Rollins.

Le match suivant pour le titre féminin de Smackdown déçoit un peu, mais permet à la foule de conserver son énergie pour la finale. Steve Austin accepte sur le champ de lutter pour la première fois depuis 2003 contre Kevin Owens. Austin clôture cette soirée magique avec une victoire. Le deuxième soir contient aussi de bons matchs, dont celui pour les titres par équipe de Raw, le duel Austin Theory/Pat Mcafee et le divertissant combat opposant Sami Zayn à la star de Jackass, Johnny Knoxville. Ce spectacle n’est pas plus haut dans ma liste, puisque deux duels importants de la carte ne répondent pas complètement aux attentes, soit Edge contre AJ Styles et la finale entre Reigns et Lesnar.    

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12-WrestleMania 7 : 24 mars 1991 au Memorial Sports Arena de Los Angeles  

Finale : Sgt. Slaughter c. Hulk Hogan pour le titre de la WWE  

Vu pour la première fois : sur vidéocassette en juin 1991  

Un Mania divertissant du début jusqu’à la fin. Évidemment, sur une carte de 14 matchs, il y a des bas, mais beaucoup plus de hauts. L’Ultimate Warrior et Randy Savage volent le show dans un match où le perdant doit prendre sa retraite. L’après-match est aussi mémorable. La valet de Savage, Sherri, s’en prend physiquement à son homme qui vient de perdre. Miss Elizabeth vient à la rescousse du « Macho Man » et on assiste à des retrouvailles du couple qui était séparé à la caméra depuis deux ans. Des spectateurs tombent en larmes devant ce moment émouvant.

Plusieurs autres faits saillants sont à retenir. Rick Martel et Jake « The Snake » Roberts s’affrontent dans un Blindfold match où les participants doivent porter une cagoule et ne peuvent ainsi voir ce qui passe devant eux. Les Nasty Boys remportent les titres par équipe face à la Hart Foundation. Ted Dibiase affronte son ancien homme de coin Virgil. L’Undertaker amorce sa séquence de 21 victoires à Mania contre Jimmy Snuka. André the Giant fait une apparition pendant le combat pour le titre Intercontinental. La soirée démarre en force avec un divertissant match par équipe entre les Rockers et le tandem Haku/Barbarian. La finale boucle une soirée quasi parfaite avec une victoire du gentil Hulk Hogan aux dépens du méchant Sgt. Slaughter, alors un sympathisant irakien en pleine guerre du golfe Persique.  

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11-WreslteMania 3 : 29 mars 1987 au Pontiac Silverdome de Pontiac (Detroit)  

Finale : Hulk Hogan c. André the Giant pour le titre de la WWE  
Vu pour la première fois : sur vidéocassette en septembre 1992  

Des amateurs vont critiquer le fait que WM 3 est exclu du top 10. J’ai hésité un peu avant de persister et signer. Ma liste n’est pas classée en fonction de l’importance historique des spectacles. Cet évènement est celui qui permettra vraiment à WrestleMania de s’établir comme le véritable Super Bowl de la lutte. La finale entre Hogan et le Géant est devenue légendaire, même si ce n’est pas un classique technique. Les images de Hogan soulevant André à la fin ne cesseront jamais de défiler dans nos têtes. Bien sûr, l’apothéose survient un plus tôt avec un autre match de l’année entre Randy Savage et Ricky « The Dragon » Steamboat. Encore un classique aujourd’hui.

Le reste de la carte est aussi bien garnie de combats variés. Plusieurs nains, dont le Québécois Little Beaver, s’affrontent dans un match mixte 3 contre 3. Adrian Adonis se fait raser les cheveux après avoir perdu contre Roddy Piper. Junk Yard Dog doit se prosterner devant le roi Harley Race. Bret Hart et Davey Boy Smith croisent le fer pour la première fois sur la télé à la carte dans un combat trois contre trois. Le chanteur Alice Cooper accompagne Jake Roberts pour son combat contre le Honky Tonk Man. Même la séquence d’ouverture mérite d’être mentionnée alors que Vince McMahon souhaite la bienvenue aux gens. Il cède après le micro à la reine du soul, Aretha Franklin, pour l’interprétation d’America the Beautiful.
 
C’est ce qui complète ma troisième partie. Ne manquez pas ma prochaine chronique le jeudi 30 mars prochain pour les positions 10 à 1.

À lire aussi: les meilleurs WrestleMania de tous les temps: partie 2.

À lire aussi: les meilleurs WrestleMania de tous les temps: partie 1.

À lire aussi: les meilleurs WrestleMania de tous les temps: chronique introductive.

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