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25/03/2023 | Chroniques

Les meilleurs WrestleMania de tous les temps: partie 2

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Denis Bélanger

Denis Bélanger

Pour la première fois de ma vie, j’assisterai cette année à WrestleMania 39 à Los Angeles, privilège que je partagerai avec mon fils. Pour l’occasion, étant journaliste de métier, je lance une série de chroniques sur Lutte.Québec pour partager mon classement personnel des 38 éditions précédentes. Voici la deuxième partie de mon palmarès de tous les WrestleMania. Aujourd’hui, je vous présente les positions 30 à 21.
 
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30-WrestleMania 1 : 31 mars 1985 au Madison Square Garden de New York

Finale : Hulk Hogan et Mr. T c. Roddy Piper et Paul Orndorff  

Vu pour la première fois : sur vidéocassette en avril 1992

Je le répète, le style de lutte ainsi que l’esthétisme de la présentation et de la production étaient bien différents et moins flamboyants qu’aujourd’hui. Mais c’est là où tout a commencé. D’un point de vue de mémoire collective, on se doit de visionner WM 1 au moins une fois dans sa vie. Bien sûr, on y retrouve plusieurs matchs sans enjeu et rivalité. Dans les points marquants, on note l’une des rares présences à Mania du légendaire Bruno Sammartino venu dans le coin de son fils David pour le combat de ce dernier contre Brutus Beefcake. De plus, l’Iron Sheik et Nikolai Volkoff remportent les titres par équipe aux dépens de Barry Windham et Mike Rotundo. André the Giant (Géant Ferré) évite aussi la retraite et gagne temporairement un magot de 15  000 $ contre Big John Studd dans un Body Slam Challenge.

En demi-finale, Wendi Richter s’impose devant Leilani Kai pour gagner à nouveau le titre féminin. Richter est accompagné par la chanteuse Cindy Lauper. Pour l’unique fois seulement dans l’histoire de Mania, du moins jusqu’à maintenant, la finale nous offre un duel par équipe. La confrontation remportera d’ailleurs le prix de meilleur match de l’année du Pro Wrestling Illustrated (PWI). L’attrait de ce match repose entre autres sur la présence de vedettes au pied carré, dont l’acteur Mr. T comme participant au match, le boxeur Mohamed Ali comme arbitre spécial posté à l’extérieur, l’ancien gérant des Yankees Billy Martin comme présentateur et l’homme de scène Liberace comme chronométreur invité. La WWE fait donc déjà connaître dès le jour 1 ses intentions d’impliquer des vedettes issues de l’extérieur de la lutte pour le plus gros show de l’année.  

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29- WrestleMania 18 : 17 mars 2002 au Skydome de Toronto  

Finale : Chris Jericho c. Triple H pour le titre incontesté de la WWE  

Vu pour la première fois : en direct sur télé à la carte  

Je suis conscient que ma position 29 sera critiquée. Surtout lorsque vous allez voir ma position 28. Je m’attends à recevoir des tomates, mais c’est une bonne chose vue le prix exorbitant des aliments. WM 18 est classé beaucoup plus haut chez d’autres observateurs. Voici un cas où un excellent match vient biaiser à la hausse l’appréciation globale d’un évènement. Le match à visionner est le choc entre deux stars générationnelles : le Rock et Hulk Hogan. C’est tout un match enlevant et l’un des plus importants de l’histoire de la compagnie. La foule a aussi joué un grand rôle avec son grand enthousiasme et a même acclamé Hogan. Ce dernier avait pourtant le rôle du méchant dans le scénario. Mais le reste de la carte ne sort pas vraiment de l’ordinaire.

Les matchs ne sont pas nécessairement mauvais, mais manquent une certaine étincelle. Ne pensons qu’aux duels Kane/Kurt Angle, Edge/Booker T et Christian/Diamond Dallas Page. De plus, la finale déçoit. Je m’attendais à un meilleur combat entre Triple H et Jericho, mais ces derniers ont souffert d’avoir suivi le Rock et Hulk Hogan. Ils ne pouvaient surpasser la performance des deux icônes. Les autres moments dignes de faire partie d’un montage vidéo sont le match entre Ric Flair et l’Undertaker ainsi que le Stunner servi par Steve Austin à Scott Hall.  

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28-WrestleMania 32 : 3 avril 2016 au AT&T Stadium d’Arlington (Dallas)
 
Finale : Triple H c. Roman Reigns pour le titre de la WWE

Vu pour la première fois : en reprise en avril 2020 sur la chaine de la WWE  

WM 32 est un grand mal aimé et se classe plus bas dans d’autres palmarès. Mais ce spectacle contient plus de matchs de grande qualité que WM 18. Je le répète ici, je ne tiens pas compte des combats d’avant-match qui étaient devenus nombreux dans les années ayant précédé la pandémie. La carte principale démarre sur les chapeaux de roues avec un excitant match d’échelles à 7 lutteurs, dont les Québécois Kevin Owens et Sami Zayn, pour qui il s’agissait de leur tout premier WrestleMania, pour le titre Intercontinental remporté par Zack Ryder. S’ensuit un autre bon match opposant Chris Jericho à AJ Styles. Ce dernier perd toutefois à ses débuts à WrestleMania.

L’autre combat mémorable est le match triple menace pour le championnat féminin entre Charlotte Flair, Becky Lynch et Sasha Banks. Un match historique alors qu’on retire le titre Diva pour introduire le titre féminin de la WWE. Il s’agit aussi de la première fois dans l’histoire de Mania qu’un match féminin est considéré comme l’un des meilleurs de la soirée. Je retiens également des moments rigolos avec le Rock et la famille Wyatt ainsi qu’une confrontation d’après match entre la League of Nations et quelques légendes, dont Steve Austin. Le spectacle présente aussi une divertissante bataille royale André the Giant incluant comme participant le basketteur Shaquille O’Neal. Le reste de la carte s’avère moyenne et sans saveur dont la finale, entre Triple H et Reigns, ainsi que l’Undertaker face à Shane McMahon dans un Hell in a Cell.  

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27-WrestleMania 25 : 5 avril 2009 au Reliant Stadium de Houston  

Finale : Triple H c. Randy Orton pour le titre de la WWE  

Vu pour la première fois : en direct sur télé à la carte  

Une carte sur papier au grand potentiel, mais arrive à court de la cible. Le plat de résistance est sans contredit le classique entre Shawn Michaels et l’Undertaker. Les deux lutteurs nous tiennent au bout de notre siège tout au long du combat. Chaque fois que nous croyons qu’un lutteur est cuit, ce dernier parvient à éviter de justesse le compte de trois au sol. Cette confrontation est considérée comme l’une des deux meilleures de l’histoire de Mania. Malheureusement, ce n’est pas la finale.

Deux combats de championnat ont l’odieux de suivre ce chef-d’œuvre. Le combat triple menace pour le titre des poids lourds entre John Cena, le Big Show et Edge offre quelques belles séquences seulement. Puis le match principal entre Triple H et Randy Orton se termine sans tambour ni trompette. Ce WrestleMania bénéficie de quelques matchs intéressants présentés en début de carte. Le match d’échelle Money in the Bank divertit. De plus, Ricky « The Dragon » Steamboat, impressionne à l’âge de 56 dans un match par équipe avec Roddy Piper et Jimmy Snuka, contre Chris Jericho. Jeff et Matt Hardy s’échangent des manœuvres de haute voltige dans un match Extreme Rules. Le combat est correct, mais je m’attendais à plus. De son côté, Rey Mysterio porte un magnifique costume de la version cinématographique de Heath Ledger du Joker.  

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26- WrestleMania 4 : 27 mars 1988 au Trump Plaza d’Atlantic City  

Finale : «Macho Man» Randy Savage c. le «Million Dollar Man» Ted Dibiase pour le titre vacant de la WWE  

Vu pour la première fois : sur vidéocassette en avril 1992.

Un Mania unique et difficile à classer. Le titre de la WWE est déclaré vacant et WM 4 devient le théâtre d’un tournoi comprenant 4 rondes et 14 lutteurs. Cette compétition est accompagnée d’une sous-carte de cinq autres matchs. Les amateurs assistent à un total de 16 combats, le plus haut total pour la carte principale d’un Mania présenté en une soirée. Il faut juger ce spectacle dans son ensemble. L’histoire est simple et captivante. Un nouveau champion sera couronné au terme du tournoi. Nous avons donc une raison valable de suivre tous les matchs du tableau.

En raison du nombre élevé de combats, aucun d’entre eux n’est interminable. Le plus long est de 15 minutes. Individuellement, aucun des duels ne mérite une nomination pour le prix de match de l’année. Mais ce tournoi d’un soir conduit au triomphe de Randy Savage qui lutte quatre fois dans la soirée, soit une de plus que son adversaire en finale, Ted Dibiase. Évidemment, comme c’est le cas pour un film à suspense, le plaisir ne sera plus le même lors d’un deuxième et troisième visionnement. Du côté de la sous-carte, je retiens deux matchs. Bad News Brown remporte une bataille royale après avoir trahi Bret Hart. Celui-ci se venge en brisant le trophée de Brown. En plus, Demolition défait Strike Force (Rick Martel et Tito Santana) pour s’emparer des titres par équipe.  

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25-WrestleMania 33 : 2 avril 2017 au Camping World Stadium d’Orlando
 
Finale : L’Undertaker c. Roman Reings  

Vu pour la première fois : sur DVD en mai 2019.

WM 33 démarre en force, mais s’essouffle en fin de soirée. La carte principale commence par le match de la soirée entre AJ Styles et Shane McMahon. S’ensuivent de divertissants matchs pour le titre des États-Unis et le titre féminin de Raw. Puis, nous avons droit à l’autre moment fort de la soirée, le retour surprise des frères Hardy qui remportent les ceintures par équipe de Raw au terme d’un match d’échelles. Il faut attendre jusqu’au cinquième combat pour voir le premier point faible du spectacle, soit un match par équipe mixte.

Seth Rollins et Triple H enchainent dans une bataille non sanctionnée où tous les coups sont permis. Bon spectacle, mais ce match sera le plus long de la soirée à 25 minutes. Le deuxième plus long sera la finale. Les choses dégringolent vraiment dans trois des quatre derniers matchs. Les projections de parasites sur le ring gâchent la confrontation entre Bray Wyatt et Randy Orton pour le titre de la WWE. La demi-finale déçoit avec un duel à six femmes pour le titre féminin de Smackdown. La finale entre Roman Reigns et l’Undertaker clôt la soirée avec une performance parsemée de bavures. WM 33 se compare à une équipe de hockey s’étant forgé une avance de 6 à 0, mais qui finit par gagner 6 à 5.

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24- WrestleMania 34 : 8 avril 2018 au Mercedes-Benz Superdome de New-Orleans

Finale : Brock Lesnar c. Roman Reigns pour le titre Universel  

Vu pour la première fois : sur DVD en mars 2019

À l’instar de son prédécesseur, WM 34 le spectacle commence en force. Nous retrouvons les trois meilleurs combats de la soirée dans les quatre premiers matchs de la carte principale. Finn Bálor, Miz et Seth Rollins partent le bal dans une rencontre divertissante pour le titre Intercontinental. Asuka et Charlotte Flair leur volent la vedette ensuite dans un combat pour le titre féminin de Smackdown. Deux combats plus tard, les spectateurs ont droit au clou de la soirée. Triple H et sa conjointe Stéphanie McMahon se mesurent à Kurt Angle et l’ancienne championne d’arts martiaux mixtes Rounda Rousey dans un match mixte. Il s’agit du tout premier match de Rousey à la WWE et elle livre la marchandise à l’occasion. En fait, tous les participants méritent des louanges.

Ensuite, l’évènement suit une trajectoire en montages russes jusqu’à la fin. L’Undertaker accepte sur place l’invitation de combattre John Cena, mais le tout se termine en moins de 4 minutes. AJ Styles défend son titre de la WWE contre Shinsuke Nakamura. Le match est loin d’être mauvais, mais échoue à répondre aux attentes des gens. De son côté, la finale, que je qualifie quand même de correcte, s’attire les foudres des spectateurs. Un autre moment inoubliable et drôle à souligner, Braun Strowman qui choisit dans la foule le jeune Nicholas pour l’aider à remporter les titres par équipe de Raw.  
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23- WrestleMania 8 : 5 avril 1992 au Hoosier Dome d’Indianapolis

Finale : Hulk Hogan c. Sid Justice  

Vu pour la première fois : sur vidéocassette en mai 1992

Deux grands classiques sont présentés en Indiana. D’un côté, Bret Hart gagne la ceinture Intercontinental des mains de Roddy Piper dans un bijou technique. De l’autre côté, Ric Flair perd son titre de la WWE contre Randy Savage dans une bataille époustouflante. En raison de ces deux matchs, on retrouve WM 8 plus haut dans plusieurs autres palmarès. C’est un bon Mania, mais la sous-carte n’est pas aussi solide que d’autres à mon avis pour le classe plus haut. Parmi les autres faits saillants, notons le duel entre Jake « The Snake » Roberts et l’Undertaker, devenu gentil quelques semaines auparavant. Nous avons également droit à un combat 4 contre 4 divertissant.

L’avant-match est aussi notable alors que l’animateur de Family Feud, Ray Combs, insulte l’équipe des méchants. De plus, Legion of Doom nous font une surprise en apparaissant à la télévision pour la première fois depuis plus d’un mois, et ce avec leur gérant d’autrefois, Paul Ellering. Pour sa part, la finale entre Hulk Hogan et Sid se termine en queue de poisson. Papa Shango arrive en retard pour son intervention dans le match et cette erreur force le gérant de Sid à improviser pour provoquer une disqualification. Le spectacle se finit néanmoins sur une bonne note, car l’Ultimate Warrior s’amène dans le ring pour aider Hogan et effectuer un retour surprise après plus de 7 mois d’absence.

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22-WrestleMania 35 : 7 avril 2019 au MetLife Stadium d’East Rutherford (banlieue de New York)  

Finale :  Ronda Rousey (Raw) c. Charlotte Flair (Smackdown) c. Becky Lynch pour les titres féminins de Raw et de Smackdown  
Vu pour la première fois : en reprise en avril 2020 sur la chaine de la WWE  

La WWE a retenu la leçon de WM 33 et WM 34 en éparpillant mieux ses gros canons à travers la soirée. Le spectacle commence par un combat divertissant entre Brock Lesnar et Seth Rollins pour le titre Universel. Officiellement, le match est court, mais la bagarre d’avant combat est plus longue et intense. En finale, la promotion écrit une page d’histoire en y présentant pour la toute première fois à Mania un match féminin. Le combat connait quelques accros, dont la fin, et suscite des réactions timides d’une foule exténuée. Le spectacle était vraiment trop long. Mais les trois lutteuses réussissent à offrir un bon match malgré tout.

Le moment fort du spectacle est l’arrivée à destination de la KofiMania. Le vétéran d’une dizaine d’années Kofi Kingston remporte son premier titre majeur, la ceinture de la WWE, contre Daniel Bryan. Probablement le meilleur match masculin à Mania depuis WM 31. Le reste du gala contient de bons coups comme AJ Styles opposé à Randy Orton, un match à quatre équipes pour les titres par équipe de Smackdown et un affrontement Miz/Shane McMahon où les tombées peuvent survenir à n’importe quel endroit. Ajoutons le retour éphémère de Batista qui affronte Triple H dans un combat où tous les coups sont permis. Il y a de moins bons coups comme Baron Corbin/Kurt Angle, Samoa Joe/Rey Mysterio et Finn Bálor/Bobby Lashley.  

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21-WrestleMania 16 : 2 avril 2000 au Arrowhead Pond d’Anaheim  

Finale : Triple H c. le Rock c. Big Show c. Mick Foley pour le titre de la WWE  

Vu pour la première fois : en direct sur télé à la carte  

Petite anecdote intéressante, il s’agit du seul WrestleMania où il n’y a aucun match en simple masculin. L’évènement contient d’excellents matchs. Edge et Christian, les frères Hardy et les Dudley Boyz volent le show dans un match d’échelles pour les titres par équipe. Dire que ce match sera surpassé l’année suivante. Kurt Angle défend en deux manches ses titres européen et Intercontinental dans un excellent match triple menace contre Chris Jericho et Chris Benoit. La finale se termine par une victoire surprise du méchant et champion en titre Triple H. Ce dernier obtient l’aide de Vince McMahon qui trahit le Rock. C’était la première fois que Mania se terminait par la victoire d’un méchant. C’était une fin surprenante dont il fallait saluer l’audace.

Notons aussi la tenue de la bataille royale du titre Hardcore. La ceinture pouvait changer autant de fois en 15 minutes, concept inusité que j’ai bien apprécié. WM 20 a néanmoins une sous-carte un peu plus faible qui aurait mérité d’être épurée. En effet, le spectacle offre deux combats par équipe sans enjeu et rivalité établis ainsi qu’un Kat Fight entre Terri Runnels et Kat, on est ici loin de la révolution féminine de la WWE. De plus, l’intense rivalité entre X-Pac et Kane est diluée dans un match par équipe impliquant aussi Road Dogg et Rikishi. Kane livre néanmoins un Tombstone à Pete Rose pour une troisième année d’affilée.  
 
C’est ce qui complète ma deuxième partie. Ne manquez pas ma prochaine chronique le lundi 27 mars prochain pour les positions 20 à 11.

À lire aussi: les meilleurs WrestleMania de tous les temps: partie 1.

À lire aussi: les meilleurs WrestleMania de tous les temps: chronique introductive.
 

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