Seulement 4 Québécois dans le PWI 500

Depuis 1991, le magazine américain Pro Wrestling Illustrated publie sa liste des 500 meilleurs lutteurs au monde. Une liste qui ne fait jamais l’unanimité, mais qui est quand même lue et commentée par toute l’industrie.

Cette année, le top 10 est dominé par le champion d’AEW, Kenny Omega.

Au niveau des Québécois, seulement quatre ont réussi à se tailler une place. Il s’agit de la plus faible représentation depuis 2009, alors que trois Québécois avaient été classés.

Toutefois, il y a une raison bien logique.

Afin d’être considéré, il faut avoir obtenu au moins 10 matchs ou six matchs dans six mois différents, durant la période d’évaluation qui s’établie du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021. Avec la pandémie, le circuit local a été en pause pendant toute cette période. Puisque la majorité des lutteurs québécois y œuvrent, c’est ce qui explique ce résultat.

D’ailleurs, parmi les autres critères, on retrouve la fiche victoires/défaites, les championnats, l’influence sur l’industrie, les habiletés techniques, ainsi que le niveau de compétition. Le tout est décidé par un comité de sélection composé de sept personnes.

Owens domine la liste des Québécois
Tout de même, Kevin Owens est le Québécois le mieux classé alors qu’on le retrouve à la 63e position. Il s’agit de la 13e fois qu’Owens domine ses rivaux québécois, lui qui a été voté quatre fois dans le top 10, dont une troisième position en 2017. L’an dernier, il avait pris la 37e position. Son rival de toujours, Sami Zayn, a pour sa part pris le 80e rang.

Ce qu’il y a de remarquable avec les deux représentants de chez nous à la WWE, c’est que Zayn et Owens font partie du PWI 500 pour la 16e fois chacun, un record chez les Québécois. En effet, ils devancent Chris Benoit et FTM (Franky the Mobster) qui ont 15 présences chacun. Owens et Zayn améliorent aussi leur propre record avec une 16e présence consécutive, loin devant Benoit et Evil Uno avec 11 chacun.

Les autres Québécois
Parlant des représentants d’AEW, Uno a pris le 188e rang et Stu Grayson, le 191e. Il faut savoir que les matchs par équipe ne comptent pas autant dans ce classement, étant donné qu’il y a un classement des meilleures équipes depuis l’an dernier.

Parmi les autres Québécois, PCO et Mike Bailey n’avaient pas le nombre de matchs requis, tandis que Matt Lee et Jeff Parker n’ont pas eu une fiche reluisante, en plus de lutter principalement en équipe.

50 lutteuses de plus
Cet automne, le PWI innovera en présentera le PWI Women 150, une augmentation de 50 lutteuses sur les dernières éditions. Notons qu’à ses débuts, la palmarès des meilleures lutteuses ne comprenait que 50 femmes. Je fais d’ailleurs partie du comité de sélection pour ce classement, je pourrai donc vous en reparler à sa sortie.

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