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@patlaprade
Pat Laprade
La Québécoise LuFisto n’est pas étrangère aux premières.
Elle a été la première lutteuse québécoise à s’engager dans des combats mixtes.
Elle a été la première lutteuse québécoise à se dépasser dans des combats de lutte extrême.
Elle a été la première – et la seule – lutteuse québécoise à poursuivre une commission athlétique, gagner sa cause et cadenasser cette dernière.
Et aujourd’hui, une autre première s’ajoute à cette liste.
En effet, pour la première fois en 15 éditions, LuFisto devient la première lutteuse québécoise à être choisie dans le PWI 500 et dans le PWI Women 150.
Cette seconde liste sortait hier matin et la Soreloise s’y classe au 46e rang, tout juste devant Naomi et Gigi Dolin. Dans le PWI 500, elle s’était classée au 390e rang.
Comprendre les classements du PWI
Comme je le dis chaque année, la liste des 500 meilleurs lutteurs du Pro Wrestling Illustrated, le seul magazine de lutte aux États-Unis et au Canada, ne fait jamais l’unanimité. Aucune liste, aucun classement ne le fait vraiment.
Afin d’être considéré, il faut avoir obtenu au moins 10 matchs ou six matchs dans six mois différents, durant la période d’évaluation qui s’établit du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022 chez les hommes et du 1er octobre 2021 au 30 septembre 2022 chez les femmes. Parmi les autres critères, on retrouve la fiche victoires/défaites, les championnats, l’influence sur l’industrie, les habiletés techniques, ainsi que le niveau de compétition. Le tout est décidé par un comité de sélection composé de plusieurs personnes.
On parle d’hommes et femmes, toutefois, le PWI 500, qui a longtemps été réservé aux hommes, mis à part quelques intrusions féminines telles que Chyna et Luna Vachon, s’ouvre de plus en plus aux femmes ainsi qu’à la communauté LGBTQIA+.
La liste devient dans les faits un classement de toutes les personnes ayant lutté contre des hommes. C’est donc dans ce contexte que LuFisto y a été incluse, elle qui a lutté contre des hommes dans 46% de ses matchs durant la période d’évaluation, devenant même la première femme à participer au prestigieux tournoi allemand, 16 carat gold, produit par la WXW.
Une Japonaise au premier rang
Si le PWI 500 est dominé cette année par Roman Reigns , celle du Women 150 l’est par Syuri.
La lutteuse qui évolue pour Stardom devient ainsi la première nippone n’évoluant pas pour la WWE à être sacrée de la sorte. Asuka avait été choisie la meilleure lutteuse en 2017. D’ailleurs, trois des 10 premières proviennent de Stardom, qui, avec l’inactivité de SHIMMER, s’établit comme la meilleure promotion de lutte féminine au monde.
Le top-10 est d’ailleurs le suivant:
1. Syuri
2. Bianca Belair
3. Thunder Rosa
4. Becky Lynch
5. Jade Cargill
6. Jordynne Grace
7. Saya Kamitani
8. Charlotte Flair
9. Starlight Kid
10. Taya Valkyrie
Plusieurs Canadiennes…et deux Québécoises!
Le Québec et le Canada ne sont pas seulement représentés par LuFisto et Taya Valkyrie.
Gisele Shaw, Rosemary, Chelsea Green, KC Spinelli, Natalya, Nicole Matthews, Taryn from Accounting, Jody Threat, Liiza Hall, la championne de Femmes Fatales Alexia Nicole ainsi que la Québécoise Loue O’Farrell en font également partie.
O’Farrell, qu’on peut surtout voir à la NSPW de Québec et qui fait partie de la liste pour la toute première fois, devient ainsi la sixième femme à faire partie de ce classement depuis sa première édition en 2008. Encore une fois, mise à part LuFisto, on y a retrouvé les Vanessa Kraven, Maryse Ouellet, Kalamity et Angie Skye.
Entre le PWI 500 et le PWI Women’s 150, ce sont 16 Québécois.es qui s’y classent cette année. Le record est de 21, établit en 2007 et 2014.
Dans le PWI 500, on y retrouve aussi Mike Bailey, Kevin Owens, Sami Zayn, Matt Angel, PCO, Marko Estrada, Jeremy Prophet, Angelo Parker, Matt Menard, Thomas Dubois, Kevin Blanchard, Mathieu St-Jacques, Zak Patterson et Evil Uno.
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