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03/05/2025 | Chroniques

Georges Chevalier : traverser l’Atlantique pour réaliser son rêve

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georges chevalier

Fan de lutte depuis son enfance, Thibault Chevalier rêvait, dans sa France natale, de faire carrière dans le ring en Amérique du Nord. En 2022, il donne un coup de barre et traverse l’océan Atlantique afin de vivre au Québec et ainsi se rapprocher de son objectif.

Durant la pandémie, soit en 2020, Thibault – mieux connu sous le nom de Georges Chevalier auprès des fans de lutte – tente sa chance dans le ring à la suite d’un séminaire. Celui qui avait déjà comme idoles plusieurs grands noms du “catch” a attrapé la piqûre pour de bon.

“Il y a plusieurs années, en France, on pouvait regarder quelques émissions à la télévision, mais ce n’était pas en version intégrale. Mais avec le temps, la lutte a gagné en popularité et en visibilité. Et je rêvais moi-même de faire partie de ce monde”, confie-t-il.

C’est en avril 2023 que Thibault décide de faire le saut au Québec, alors qu’il ne connaissait personne là-bas.

“C’était pour moi un moyen de me donner un coup de pied au derrière. Et c’est vraiment pour la lutte que j’ai pris cette décision”, affirme-t-il.

Une convention de lutte en France, en 2010, l’avait d’ailleurs convaincu que le Québec était la “terre promise”.

“Lors de cette convention, il y avait entre autres Rene Dupree, Jean Brassard et Raymond Rougeau, qui portait un chandail de la TOW. J’ai beaucoup discuté avec M. Rougeau, qui m’a parlé de cette promotion de lutte. Je me suis renseigné sur la TOW et sur quelques sites sur la lutte québécoise. Partir au Québec, c’est donc en grande partie à cause de Raymond Rougeau”, confie Thibault Chevalier.

C’est à Drummondville qu’il démarre sa nouvelle vie, en restauration rapide. Trouvant en plus l’amour dans sa nouvelle vie, il assure que ce choix de ville est parfait pour lui.

“On est au centre du Québec, à proximité de plusieurs grandes villes. Ça m’a d’ailleurs aidé depuis mes débuts comme lutteur, étant près de Sherbrooke, Drummondville et Granby. Mais je me suis tout de même rendu au Saguenay et au Nouveau-Brunswick”, dit-il.

Après avoir suivi un entraînement de circonstance et collaboré comme photographe à la ALE – en plus d’avoir participé à un combat royal à la GEW -, Thibault a fait ses débuts officiels en solo à Weedon à l’été 2024, à la suite d’une invitation de Kevin Turmel, alias Viper. Il a alors affronté Carlos Gonzales, un lutteur d’expérience.

“Je me suis limité à ce que je pouvais alors accomplir dans le ring et ça s’est très bien déroulé. Et je me suis bien amusé au micro, ce qui est une grande force pour moi”, raconte-t-il.

Une rencontre avec Valérie Lefebvre, propriétaire de la NBW 2.0 à Drummondville, lui a ensuite permis d’ouvrir d’autres portes.

“Je me suis fait connaître peu à peu, que ça soit par exemple comme photographe ou pour monter le ring, en démontrant ainsi ma passion pour la lutte. Il faut commencer en bas de l’échelle et être bienveillant”, soutient-il.

Thibault peaufine peu à peu son personnage de Français arrogant… avec la baguette de pain en prime. Et ça marche!

“Je me suis amusé à chanter dans certaines promos, entre autres en reprenant des classiques québécois”, mentionne-t-il en souriant.

Son personnage de Georges Chevalier prend du galon et s’impose notamment au sein de la ALE, alors qu’il remporte le titre sherbrookois. Lors d’un voyage dans son pays natal, il apporte fièrement sa ceinture avec lui et comme il aime le scander… son heure de gloire est alors arrivée!

“J’ai pu lutter lors d’un gala à Orléans, avec mon personnage, mais en tant que favori du public. Ce fut une surprise très agréable de pouvoir lutter en France!”, affirme-t-il.

Thibault est très ouvert à lutter au sein d’autres compagnies, comme le prouve ses huit heures de route pour oeuvrer dans un ring au Nouveau-Brunswick.

Il misera notamment sur ses talents oratoires afin de sortir du lot.

“Une des mes inspirations est LA Knight, à la WWE, avec sa belle présence au micro et comme lutteur. The Miz m’a aussi grandement influencé. Ça prend des vilains de ce genre pour créer de bonnes histoires”, allègue-t-il.

Pour l’été qui arrive, Thibault prendra ça en douceur. On le reverra notamment à Weedon.

“Je vais essayer quelques trucs lors de spot shows, mais j’en profiterai aussi pour m’entraîner et lancer une collection de t-shirts. Et je rencontre toujours avec plaisir les fans, même si je suis méchant dans le ring. J’ai une belle interaction avec les spectateurs, dont la gang d’étudiants de l’Université de Sherbrooke qui m’ont réellement adopté! Ce sont pour tous ces gens que je suis dans le ring, peu importe leur âge. La lutte, c’est de l’émotion”, établit-il.

Quant à l’avenir, Thibault Chevalier prend ça une étape à la fois.

“Les grandes compagnies ont des standards et ça prend alors un investissement financier pour y arriver. Je suis conscient de ce que je peux apporter et surtout de ce que je dois améliorer. Mais je vais travailler fort pour y arriver. Et si c’est sur le circuit indépendant, ce sera aussi très bien. On verra bien, rien n’arrive par accident”, conclut-il.

On pourra voir Georges Chevalier ce soir (3 mai), lors du gala Apogée de la ALE, au Cégep de Sherbrooke, alors qu’il affrontera Bobby Fashion dans une cage.

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