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John Cena félicite Sami Zayn après leur combat à RAW au Centre Bell.
Lundi, le 4 mai 2015, où étiez-vous? Si la réponse n’est pas à RAW, au Centre Bell, en train d’assister aux débuts incroyables de Sami F’N Zayn, désabonnez-vous immédiatement de la page Facebook et du compte Twitter de Lutte.Québec! Vous n’êtes pas dignes! Ben non, je niaise (MAIS PAS TANT!!!).
On le sait tous, ce moment restera dans les annales de la WWE comme étant l’un des débuts les plus marquants de son histoire. Non seulement j’y étais, mais j’ai eu la chance de vivre le tout aux premières loges, puisque j’étais assis dans la première rangée. (Vantard? Moi?) D’ailleurs, j’en profite pour faire une petite parenthèse. J’étais assis où Roman Reigns fait son entrée, quand il saute par-dessus la rampe après avoir passé à travers la foule. Si un jour vous avez la chance d’être assis à ces places, je vous déconseille fortement de lui faire un fist pump. En effet, alors que le leader du Roman Empire s’approchait vers moi, j’ai sorti mon poing pour lui manifester mon humble intérêt de lui faire un sympathique fist pump. Même si Reigns a choisi de répondre à mon geste comme si j’étais un vieux chum (Je sais, j’en beurre épais.), un garde de sécurité sous l’influence de 15 Red Bull est venu m’avertir dans le blanc des yeux que si je recommençais, il allait m’expulser sur-le-champ. Le message était donc clair : Don’t touch WWE’s golden boy!
Roman Reigns et Sami Zayn vus de mon siège.
Mais revenons au sujet de ma chronique, les débuts historiques de Sami Zayn à RAW. Ce que je retiens de son premier combat officiel en simple sur le main roster, ce n’est pas l’ovation monstre qu’a reçue le lutteur lavallois devant les partisans du Centre Bell, ni le combat compétitif qu’il a offert à la plus grande star de la lutte, John Cena. Non, ce que je retiens particulièrement, c’est… l’analyse du match de Michael Cole.
Dès que je suis revenu à la maison après RAW, je me suis précipité dans mon salon pour regarder une fois de plus le combat que j’avais enregistré. Je voulais voir comment le tout avait été capté à la télé. De dire que ce combat semblait être l’un des plus importants des dernières années serait un euphémisme. Oui, à chaque RAW, les commentateurs prétendent que tel ou tel combat est l’un des plus gros dans l’histoire. Sauf que, cette fois, c’était différent. Sans blague, Michael Cole décrivait le combat comme si c’était le main event de Wrestlemania.
J’étais, n’ayons pas peur des mots, sur le cul de constater toute l’importance qu’on y accordait. Cole, qui me fatigue plus souvent qu’autre chose (Même si je sais qu’il suit les directions de Vince McMahon dans ses oreillettes.), a commenté le combat à la manière de Good Ol’ JR. Il vantait les mérites de Zayn en plus de décrire l’action avec beaucoup de sérieux et d’émotions. Il a grandement aidé à ce que le combat ait l’air important aux yeux des fans qui ne connaissaient pas Sami Zayn.
Était-ce une commande de Triple H? On sait tous que la NXT, c’est son bébé. Il n’hésite jamais à vanter son jeune poulain sur les réseaux sociaux. Il a d’ailleurs lancé des fleurs à Sami sur Twitter après le combat, le comparant à John Cena lors de son premier combat en 2004 contre le vétéran Kurt Angle. Ce n’est pas rien. Mais peu importe qui a planifié le scénario, que ce soit Triple H, Vince McMahon ou The Great Khali, la décision a été prise que Sami Zayn devait paraître comme une véritable star et ça, c’est tout ce qui compte.
Malheureusement, Sami a subi une blessure à l’épaule en tentant de faire soulever la foule, lors de son entrée. (Preuve qu’une blessure peut survenir à tout moment dans la lutte!) Au moment d’écrire ces lignes, on ne sait toujours pas si Zayn ratera des semaines ou des mois d’action. Cela lui fera-t-il perdre du momentum? C’est possible, seul l’avenir nous le dira. Mais personnellement, je n’y crois pas.
La WWE voit visiblement beaucoup de potentiel en Sami Zayn. On n’invite pas Bret Hart faire la présentation et on ne donne pas un combat compétitif contre John Cena à un lutteur en qui on ne voit pas d’avenir. Il possède absolument tous les ingrédients pour être un joueur important au cours des prochaines années et les hauts dirigeants se sont assurés de nous le montrer. Bientôt, il n’y aura pas qu’au Centre Bell où les gens scanderont le fameux Olé! Olé! Olé!, mais bien dans tous les arénas en Amérique du Nord.
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