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01/02/2015 | Chroniques

Entre les câbles

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ring

Bonjour à toi, amateur de lutte. Bienvenue à ma chronique sur ce tout nouveau site très particulier.

Laisse-moi me présenter avant tout. Bonjour, je suis Chakal. Bon, tu ne me connais peut-être pas, peut-être que si? Je pratique la lutte professionnelle depuis plusieurs années mais je suis surtout un fan depuis toujours. Je ne suis peut-être pas un téléspectateur assidu ces temps-ci, mais je peux jurer avoir vu autant d’heure de lutte dans ma vie qu’un étudiant en médecine a pu avoir son nez dans des livres d’anatomie.

J’ai commencé à regarder de la lutte dès mon jeune âge, du temps de la Lutte Internationale au Centre Paul-Sauvé (où j’ai appris à patiner justement) et en idolâtrant les Rick Martel, Dino Bravo, King Tonga (Haku/Meng), Tom Zenk, Prince Alofa (Rikishi) et Steve Strong.

Par la suite, ce fut la découverte d’un nouveau phénomène, la Hulkamania que j’ai pu voir en direct presque du jour 1… Disons du jour 2, je me souviens, c’était tout juste après WrestleMania 1. Bon, dans le temps, on appelait ça juste : WrestleMania, les chiffres vinrent plus tard. Bref, j’ai grandi dans cette époque, de se réunir entre amis le samedi midi, juste après les “bonhommes” du matin à regarder des Super-Héros en chair et en os. Car à cette époque, c’était ça, en plus que justement, mes premiers idoles se joignaient à la WWF (bien oui, avec un F). Martel, Bravo, Tonga, Les Rougeau sortaient du Centre-Paul Sauvé pour se rendre à Stamford Connecticut et travailler pour Titan Sports.

Faisons une avance rapide à la première révélation où je me suis dit qu’un jour j’aimerais être lutteur. Télévision Quatre Saisons (TQS, maintenant V télé) venait d’ouvrir et ils nous présentaient “La lutte NWA”. La découverte de Ric Flair, Dusty Rhodes, Barry Windham, Arn Anderson, Les Midnight Express et les Rock and Roll Express…. WOW! Des humains qui nous donnaient des combats solides et avec un côté sportif moins théâtral. J’avais l’impression que c’était plus accessible que de devenir un super-héros bodybuilder.

Puis ensuite, la lutte a été mise de côté quelque peu, l’intérêt y était toujours, mais ma vie tournait autour du hockey et c’était les années charnières, celles qui décident si devenir un pro est envisageable ou non. Bref, tout était concentré vers ça. Mais les choses ont été en montagnes russes, manque de sérieux au gym et blessure grave à une cuisse ont tout mis ça hors de portée. Bref, l’horaire du hockey devenait plus légèr et j’avais plus de temps. Donc, je me suis mis regarder la lutte un peu plus du coin de l’oeil.

Mais un beau jour, je fut accroché! Je me souviens, Raymond Rougeau aux commentaires nous annonçant les débuts d’une nouvelle équipe… Les Quebecers! Jacques Rougeau que je connaissais du temps de Lutte Internationale et un nouveau, un qui devint mon idole dans les mois suivants et qui me fit croire qu’un gars du coin pouvait espérer réussir dans la luttte sans avoir un nom de famille connu. Pierre-Carl Ouellet, avance rapide encore, ce même Pierre-Carl, un gars que j’ai regardé à la télé, que j’ai pu finalement, des années plus tard, côtoyer un peu dû à certains détours du destin et avec qui j’ai pu partager le ring, bref après cette apparition, la lutte n’a jamais plus quitté ma vie par la suite.

Je m’étends, mais bon, je condense: Après avoir stoppé le hockey pour un petit bout, j’ai rencontré un ami qui suivait des cours avec Marc Le Grizzly de la NCW. Il m’a introduit au groupe et j’ai pu m’y entrainer. On dirait que je faisais l’affaire et j’ai commencé à la NCW 2 ou 3 mois par la suite. Nous avons travaillé fort, fait des tournées, fait un nom pour nous-mêmes et ce qui nous a permis de se faire voir à la AWF à Toronto, fédération de Ron Hutchison, entraineur maintenant membre du Temple de la Renommée du prestigieux Cauliflower Alley Club. En passant, rappelez-moi de vous raconter l’anecdote de comment nous avons été choisis pour y aller.

Bref les années passent, l’expérience entre et ça nous mène au Japon. Toujours avec le contact de Ron Hutchison, une apparition sur un pay-per-view là-bas. Ça pourrait être le sujet d’une chronique.

Bon, pour le moment, tu en sais assez sur moi, je ne me dévoilerai pas au complet dès le premier soir.

Maintenant, de quoi vais-je parler dans ma chronique? J’essaierai de te faire voir la lutte d’un angle différent, pas celui d’un fan (quoi que un peu aussi), pas seulement d’un gars qui gravite “backstage”, mais avec la vision qu’on a de la lutte quand on est entre les câbles. Devant les fans, que le succès dépend directement de nous, car nous sommes ceux qui sont au front. J’espère te faire réfléchir différemment sur ce que tu vois et comment tu juges tes favoris et leurs diaboliques rivaux.

N’hésite pas non plus à m’envoyer tes commentaires et tes questions, je pourrai y répondre dans cette chronique quand ça sera possible. Mais pour la prochaine chronique, je pense bien écrire sur le sujet suivant : “John Cena, pourquoi?”.

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