Toujours revenir avec les anciens, la formule de la WWE

Tous les sitcoms Américains ont une fois ou l’autre ce type d’épisode, celui où il n’y a que des flashbacks avec 2 minutes de matériel nouveau qui sert juste à faire le lien entre les flashbacks. Tu sais de quoi je parle?
Tant mieux, car ma chronique de cette semaine est dans ce genre! Bon, je rigole un peu, mais c’est un peu ça quand même. Ce que j’ai lu sur le RAW au Texas me fait revenir sur 2 chroniques en particulier. Assure-toi de les lire ou du moins, de t’en souvenir si tu les as déjà lues.

Chronique à lire en premier

Chronique à lire en 2e

Bref, chaque fois que RAW atteint de nouveaux bas dans les cotes d’écoute, la WWE nous ramène des anciennes vedettes. Pourquoi? Car ils nous avouent que les nouvelles vedettes n’attirent pas autant que les anciennes.

Pourquoi les anciens attirent plus que le talent actuel?

Probablement car les anciens sont devenus de plus grandes stars, justement, à cause que dans leur temps, on les laissait libre de développer leur rôle, de LUTTER et d’agir selon leurs forces, d’interagir avec les fans. Que tout n’étaient pas aussi contrôlé, aseptisé, scripté et mis en marché. Bref, tout le contraire du carcan actuel dans lequel les lutteurs doivent travailler.

Surtout, ces anciennes vedettes ont connu l’époque des “jobbers”, ces sympathiques lutteurs, pas souvent en forme, qui se faisaient battre sans aucune opposition, ou presque, par les vedettes. Ce que ça avait de bon? Ça justifiait les combats de 3 minutes, car qui veut voir 2 stars se battre et mettre fin au combat en 3 minutes avec, en plus, une pause publicitaire au milieu? Puis ça permettait à la vedette de jouer son personnage à 100% tout en nous montrant ses 4 ou 5 prises attitrées ainsi que sa prise de finition. En plus, ça disait aux fans qu’un lutteur de la WWF (WWE on se comprend) était de loin supérieur à un lutteur de région et donc, de loin supérieur à un humain normal. C’est ainsi qu’on crée des vedettes, en montrant qu’ils sont dans un autre monde que le nôtre, on les admire pour ça.

Je suis certain qu’il y aurait une façon de ramener ce concept en le modernisant, en gardant 3 gros combats maximum, genre une finale chaque heure et en coupant la boue de promo en arrière-scène. Rien de mieux pour valoriser un lutteur que de le montrer dans sa pleine gloire, à faire son métier, et vaincre un “jobber“. C’est bien mieux que de nous les montrer en promos douteuses et souvent mal jouées (n’est pas The Rock, Austin, Mankind, qui veut).

Quelques exemples qui datent, mais que j’aimerais revoir en version moderne :

Puis l’exemple parfait d’une vedette montée par les “jobbers” : Koko B. Ware. Koko ne gagnait jamais contre les autres vedettes, il était au bas de l’échelle, mais ses “exploits” contre des “jobbers” nous faisaient croire qu’il était une star au même titre que les autres. Créant ainsi un intérêt pour ses combats sur les gros galas. Des gars comme Jack Swagger bénéficieraient d’une telle formule.

Ainsi, sans danger de blessure, on augmente le nombre de minute de lutte sur RAW, on coupe dans les faiblesses et on crée des vedettes. Les lutteurs en rivalité n’ont pas à s’opposer directement avant le prochain événement à la carte, ce qui crée une attente supérieure pour cet affrontement.

Les gens veulent voir des stars quand ils regardent la lutte, des super-héros. Puis pour qu’un lutteur ait l’air d’un super-héros, des fois faut le mettre en opposition avec un simple mortel pour nous montrer sa supériorité. Surtout sur une émission de télévision. C’est mon humble avis et ma proposition pour relancer un nouveau cycle glorieux à la lutte. Si ça marchait avant, pourquoi ça ne marcherait pas de nouveau dans une formule mise à jour?

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