Suivez-nous sur Facebook
08/05/2023 | Chroniques

Erick Redbeard : Le géant à la barbe rouge en action au Saguenay-Lac-Saint-Jean!

LIRE L'ARTICLE PRÉCÉDENT
Finalement, la WWE est de retour à Québec!
LIRE L'ARTICLE SUIVANT
Keith Lee: de graisse et de gloire!

345703549_805327441160244_1483704744793591903_n

Erick Rowan, maintenant Erick Redbeard, est, disons-le sincèrement, un gros monsieur… Pas un gros monsieur du type gras et négligé, mais plutôt du genre grand, massif et imposant. Lorsque votre humble serviteur affiche des statistiques physiques de six pieds, 225 livres et que vous avez l’air d’un minus à ses côtés, c’est que le colosse en face de vous est vraiment dans une classe à part…
Samedi dernier, à l’aréna Marcel Claveau de St-Ambroise au Saguenay-Lac-Saint-Jean, l’ancien champion par équipe de la WWE est venu remplacer au pied levé le talentueux tandem Dark Order de la AEW qui, à quelques semaines d’avis, a été retenu pour des enregistrements télés. Déception pour certains, gigantesque surprise pour d’autres!
Rencontre avec un illustre membre de la “Wyatt Family” :
Erick, je me trompe ou c’est ta première visite au Québec en dehors de Montréal et ses environs?
«En effet, en dehors de Montréal, oui. Ce fut un long voyage où j’ai fait Minneapolis, Montréal et Québec en avion et ensuite Saguenay en auto. La “ride” entre Québec et Saguenay m’a fait penser que pour moi, c’était vraiment ça l’image que je m’étais faite du Canada! J’ai travaillé et vu des concerts dans des villes comme Montréal, Vancouver et Toronto, par exemple… Mais c’est vraiment bien de voir autre chose et qui me rappelle certains aspects de mon propre coin».
Dans les dernières années, tu as fait beaucoup de fédérations indépendantes, as-tu calculé le nombre de combats que tu as pu faire?
«Honnêtement, je ne sais pas… Je ne garde pas de registre ou de statistiques, mais depuis quelques mois, c’est en effet “non stop”. Il y a les shows comme ce soir où c’est un soir seulement pour une fédération, mais aussi des engagements partout dans le monde, entre autres en Australie, pour les World Series of Wrestling et aussi quelques mini-tournées».
Es-tu heureux avec ce genre d’horaire chargé? Ça ne doit pas être évident d’être à la fois un lutteur indépendant sur la route et un homme de famille?
«C’est simplement une question de passion. J’aime encore lutter et j’ai l’occasion de le faire, donc évidemment, je déteste être loin de la maison, de ma famille et je dois essayer d’arranger mes vols d’avion en fonction de mon agenda et ce n’est pas toujours évident. Comme par exemple ce soir, je ne dormirai pas vraiment afin d’attraper un vol dès que possible pour ma prochaine destination».
Si tu regardes vingt ans en arrière, avais-tu déjà en tête qu’un jour tu allais parcourir des destinations autant éloignées que le Japon ou… le nord du Québec?
«Non! Quand j’ai commencé, je savais que lutter était ce que je voulais faire. Je me souviens en particulier d’un match entre Kane et Test, probablement à No Mercy en 1999 (ndlr: ce match était en 2001), j’ai vu ces deux mastodontes qui se frappaient sans relâche et je me souviens que Test était “listé” à 6 pieds 6 pouces, tandis que Kane était annoncé à 7 pieds, ce qui me rappelle que j’ai déjà fait un face à face avec lui, yeux dans les yeux, donc sa grandeur sur sa fiche était une vraie joke! Bref, désolé Kane, mais pour revenir à ce combat, quand j’ai vu ça, c’était clair pour moi que c’était ce que je voulais faire de ma vie. J’allais m’entraîner pour y parvenir et en faire mon métier tout en parcourant le monde. Pour moi ce match était “réel” dans la manière où je ressentais leurs coups et c’est exactement ce que j’aimais de la lutte»!
À l’époque de la WWE, tu connaissais les gars, tu connaissais leurs manières de travailler car tu étais régulièrement avec les mêmes. Maintenant, sur le circuit indépendant, à chaque soir tu dois apprendre à travailler rapidement avec des nouveaux gars. As-tu certaines peurs parfois par rapport au gars avec qui tu vas lutter et que tu ne connais pas?
«Absolument pas! Je vois ça comme un challenge! Je dois essayer de ne pas me blesser et c’est la même chose pour le gars avec qui je travaille qui est supposé savoir suffisamment ce qu’il fait. Peu importe son niveau, notre job c’est de divertir les gens et de leur offrir un bon combat et ça peut être moi qui le fais progresser, tout comme le contraire».
D’ailleurs, tu es maintenant rendu dans la quarantaine, est-ce que ton corps te le rappelle parfois?
«Tu sais quoi? 40 c’est le nouveau 30! Et oui, je m’entraîne un peu différemment, mais je vais te dire quelque chose : avec l’adrénaline de la foule, d’ailleurs tu peux clairement l’entendre car le gala va commencer bientôt, c’est directement ça l’énergie qui te permet de continuer là-dedans peu importe les “bumps” ou les coups que tu prends. D’ailleurs, j’ai rarement été dans une aussi bonne forme»!
Deux dernières questions… Es-tu encore en contact avec la gang de la WWE?
«Oui, en effet, je reste en contact avec mes amis là-bas : Big E, Drew McIntyre, Sheamus… Braun aussi»!
Donc, la porte est encore ouverte, si on peut dire?
«La porte n’est jamais vraiment fermée, mais je ne suis pas en train de quêter un emploi non plus. Tu sais, j’ai été coupé pour des raisons budgétaires et c’est comme ça parfois dans le monde de la lutte. Tu continues à faire ce que tu as à faire pour te garder dans le monde de la lutte et voilà».
Maintenant, dernière question, qui n’est pas directement reliée à la lutte : Je te vois dans des combats et sur des photos avec des chandails de groupes de métal. Es-tu vraiment ce qu’on peut appeler un “metalhead” ou c’est une gimmick?
«Je vais voir des shows et non, ce n’est pas une gimmick! Tous les chandails de groupes que je porte, c’est à cause que je les aime vraiment. Présentement, je porte un chandail de Carcass (un groupe de métal extrême culte né dans les années 80) et je les ai vus en tournée, c’était fantastique de les voir, ils sont géniaux en show et ils viennent du Royaume-Uni, ils sont vraiment bons».
D’ailleurs, le métal et la lutte, c’est un bon “fit” n’est-ce pas? Tu es l’exemple parfait selon moi…
«Oh oui, il devrait y en avoir plus souvent! J’ai joué dans le clip du groupe Amon Amarth “Get in the ring” et si je retourne à la WWE ou à la AEW, c’est clair que ce sera la chanson que je vais utiliser».
Regardez la vidéo avec Erick Redbeard dedans! Lien de la chanson : https://youtu.be/p2-_PW4kzQo

RÉAGISSEZ CI-DESSOUS

commentaire(s)

test
LIRE L'ARTICLE PRÉCÉDENT
Finalement, la WWE est de retour à Québec!
LIRE L'ARTICLE SUIVANT
Keith Lee: de graisse et de gloire!