Plusieurs d’entre vous me connaissez pour les livres que j’ai coécrits ou les entrevues que j’ai données à la télévision et à la radio suite, entre autres, au décès de Maurice « Mad Dog » Vachon. On me donne souvent l’étiquette d’historien de la lutte au Québec, un titre, s’il en est, qui explique bien la nature de mes travaux et recherches sur la riche histoire de ce sport-spectacle dans notre province bien aimée.
Cependant, ce n’est pas entièrement ce que vous allez trouver ici. Lutte.quebec me donne une belle occasion, occasion que je n’ai pas souvent, celle de parler de l’actualité, celle de parler d’autre chose que de la lutte au Québec. Ma chronique portera sur l’actualité, que celle-ci provienne de Stamford, de Tokyo, de Baltimore, d’Orlando, de Tampa, de Mexico ou de Los Angeles, là où les principales promotions de lutte professionnelle ont pignon sur rue. Car, chers amateurs de lutte, il y a plus que la WWE, même si celle-ci semble dominer sa profession. En 2014, selon les prix du Wrestling Observer Newsletter, la référence en la matière, New Japan Pro Wrestling fut votée la meilleure promotion de lutte au monde et l’émission télévisée de NXT, le club école de la WWE, fut votée la meilleure. L’actualité peut aussi se retrouver à la Ring of Honor, à la TNA, à Lucha Underground, à AAA ou même ici au Québec. Vous ne le savez peut-être pas, mais il y a de la lutte au Québec et de la bonne en plus. Toutefois, j’aurai toujours le réflexe d’expliquer le présent par le passé et de faire des liens avec ce qui s’est déjà déroulé au Québec, ne serait-ce que pour garder en mémoire que la lutte professionnelle n’a pas débuté avec l’ère Attitude de la WWF ou l’ère John Cena de la WWE.
Ceux qui m’ont déjà lu lorsque j’écrivais dans la défunte section lutte du rds.ca savent que je suis assez direct dans mes propos. Je ne passe pas par quatre chemins et je peux devenir assez virulent si la situation l’exige. C’est moi. C’est ma façon d’aimer un sport-spectacle que j’écoute depuis plus de 30 ans. C’est une passion qui ne veut pas mourir. Et écrire sur celle-ci, que ce soit pour en parler en bien ou pour la critiquer constructivement, est une façon pour moi de déployer cet amour pour la lutte que j’ai, que Lutte Quebec a. La grande différence d’avec avant, c’est ce que je ne parlerai pas uniquement du produit québécois, au contraire. La majeure partie de mes chroniques hebdomadaires, soit à tous les mardis, va porter sur un produit de grande écoute. Cependant, ne soyez pas surpris si vous voyez d’autres chroniques que celle-ci écrites par votre humble serviteur et ayant comme objet soit une entrevue avec un lutteur bien connu, soit la lutte québécoise, un produit que je ne pourrai jamais vraiment délaisser.
Ça débute le 17 février: Zayn vs. Owens
À compter de la semaine prochaine, soit le 17 février, vous pourrez lire la première de ce qui risque d’être un genre d’éditorial, à la Richard Martineau ou Réjean Tremblay, une chronique d’opinion bien ancrée, qui ne laissera personne indifférent. Question de ne pas trop m’éloigner de ma zone de confort pour commencer, je vous entretiendrai donc sur le spectacle de NXT qui était présenté mercredi le 11 février dernier et particulièrement, la rivalité entre deux Québécois, Kevin Owens et Sami Zayn. C’est un rendez-vous, chers amateurs de lutte, que je vous donne chaque mardi, sur votre ordinateur, sur votre tablette ou sur votre téléphone intelligent.
Bonne lutte à tous et à toutes!
Si vous avez des questions, des suggestions ou des commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec moi au patric_laprade@lutte.quebec (lien en haut de la page), sur ma page Facebook ou sur mon compte Twitter.