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La pandémie de la COVID-19 a forcé les promotions de lutte québécoise à mettre leurs activités en mode pause. Et pour le moment, ce n’est pas évident de savoir quand les fans pourront de nouveau encourager leurs héros du ring.
Le réseau de télévision RDS rapportait hier les propos de Camille Estephan, président d’Eye of the Tiger Management (une entreprise qui gère la carrière de boxeurs), qui affirmait que – selon le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec – la direction de la Santé publique songe à interdire les sports de combat professionnels jusqu’à ce qu’un vaccin ou un traitement soit disponible.
Le gouvernement du Québec considère la lutte professionnelle comme un sport de combat, ce qui complique les choses pour les promoteurs. Si la direction de la Santé publique va de l’avant avec cette décision, il faudra attendre encore longtemps avant que les événements de lutte québécoise soient de retour.
Estephan souligne que le soccer, le baseball, le hockey et le foobtall sont permis, mais pas les sports de combat. Il fait valoir qu’avec des conditions très strictes, des événements ont lieu aux États-Unis. Les émissions de lutte enregistrées en huis clos par entre autres la WWE, All Elite Wrestling et Impact Wrestling, en font foi.
Le promoteur suggère la création d’un comité de travail qui incluerait la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) ainsi que la Santé publique.
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