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Décidément, la belle fraternité qui s’est forgée dans le vestiaire féminin de la WWE semble être en péril depuis que la WWE a décidé d’y faire entrer des caméras de télé-réalité ! À ce titre, plusieurs sources confirment que les relations ne sont pas au beau fixe entre les lutteuses régulières et celles qui font partie de la distribution de Total Divas puisque ces dernières recevraient une généreuse compensation s’élevant à 10 000 $ pour chacune de leurs apparitions.
En plus de la jalousie accompagnant les chèques de paie, la sélection des lutteuses qui font partie de l’émission est également source de conflit, alors que ce sont les producteurs qui décident de qui sera mises à l’écran. On se rappellera également que l’émission, qui en est à sa huitième saison, ne fait d’ailleurs pas l’unanimité au sein de la division féminine, alors que certaines des lutteuses qui font partie de la distribution (et qui ont souvent plus de temps d’antenne avec Total Divas qu’avec les matchs de lutte télévisés – lire ici Alicia Fox, Lana ou Cameron, à l’époque) sont souvent considérées davantage comme des stars que de vraies athlètes. Parlez-en à AJ Lee.
Au final, Total Divas demeure un produit de la WWE qui pose un regard ludique sur les coulisses de la lutte professionnelle, certes, mais qui aura suffit à reléguer aux oubliettes la conception traditionnelle de “gimmick” (au même titre que l’arrivée des médias sociaux), où la distinction entre la vie des lutteuses à l’intérieur et à l’extérieur du ring se fait désormais de manière plus évidente. Cependant, l’émission a certainement réussi à démocratiser (et augmenter la notoriété de) la division féminine à un plus large public, par le truchement d’intrigues bonbons, de “fausses” querelles et de parades de mode en bikinis dans des décors paradisiaques. Comme en fait foi l’extrait suivant :
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