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14/09/2020 | Manchettes

Le Poing: le retour de la lutte au Québec

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Pat Laprade

Pat Laprade

Samedi le 14 mars 2020.

Une date qui ne vous dit peut-être rien, mais une date importante dans l’histoire de la lutte au Québec.

En effet, il y a six mois aujourd’hui avaient lieu les derniers événements publics de lutte professionnelle produits en sol québécois. Deux jours auparavant, le premier ministre François Legault annonçait que les événements publics de plus de 250 personnes étaient interdits à cause de la propagation du virus COVID-19. Neuf jours plus tard, le Québec au complet était en confinement.

Au moment où la plus vieille promotion de lutte à Montréal, l’ICW, et la promotion du Saguenay, la JCW, terminaient leurs événements, bien malin celui ou celle qui aurait pu prédire que 184 jours plus tard, ce seraient toujours les derniers spectacles de lutte publics à avoir été présentés au Québec.

Il faut remonter jusqu’en 1927 pour voir un arrêt aussi copieux des activités. Toutefois, avec l’annonce de mercredi dernier à l’effet que les événements de boxe pourront reprendre, il y a enfin une lumière au bout du tunnel. Les promoteurs des deux plus importantes organisations de lutte en province, Steve Boutet de la NSPW à Québec et Manny Eleftheriou de l’IWS à Montréal, de même que le promoteur de la plus vieille organisation de lutte au Québec, Jean-François Racette de la NCW à Ste-Thérèse, sont confiants de pouvoir reprendre leurs activités dans les prochaines semaines.

En effet, la NSPW compte présenter des enregistrements pour une plate-forme multimédia sans public, tandis que l’IWS veut recommencer ses enregistrements pour le compte de RDS, également sans spectateurs. La NCW pour sa part souhaite reprendre ses activités avec des fans sur place, mais en suivant bien évidemment les règles mises en place pour les salles de spectacle.

Pourquoi autant d’attente?
Pourquoi l’attente a été si longue avant de voir cette lumière alors qu’aux États-Unis, dans des états comme la Floride, le Tennessee et la Géorgie, la lutte n’a jamais arrêté?

La réponse à cette question existentielle réside dans la place qu’occupe la lutte professionnelle pour les instances gouvernementales québécoises : c’est-à-dire aucune.

Dans plusieurs états américains, la lutte fut considérée comme un média et puisque les médias étaient des services essentiels, des promotions comme la WWE, AEW et Impact ont pu continuer leurs activités durant les mois de mars, avril et mai. Il est faux de croire que seule la WWE a bénéficié d’un statut particulier, rumeurs alimentées grâce aux forts liens qui unissent Linda McMahon et le président Donald Trump. Le gouverneur de la Floride et son équipe avaient pourtant été clairs sur le sujet.

« Les employés de sports professionnels et de productions médiatiques avec un auditoire national sont autorisés, seulement si la salle est fermée au public », avait dit Jared Moskowitz, le directeur de la gestion des urgences en Floride, en avril dernier.

Quand on sait que le président Trump avait rencontré les commissaires des principales ligues sportives et que Vince McMahon faisait partie de cette liste, il était clair que la lutte professionnelle était considérée comme un sport chez nos voisins du sud et qui plus est, un sport grandement apprécié.

Au Québec, la situation est toute autre.

Bien sûr, la lutte n’a plus le statut d’antan. Alors que le centre Paul-Sauvé ou l’auditorium de Verdun étaient utilisés à chaque semaine, que la lutte locale attirait 15 000 personnes au Forum et que la commission athlétique gérait le tout, la lutte avait de biens meilleurs liens avec son gouvernement. Cela dit, la boxe a dû attendre tout aussi longtemps pour en arriver à l’annonce de la semaine dernière. La différence, c’est qu’on a fini par donner des réponses aux grands manitous du noble art.

En ce qui concerne la lutte, plusieurs promoteurs québécois ont eu des discussions avec une instance gouvernementale, que ce soit au niveau provincial ou municipal.

Le problème est le suivant. Aucun responsable d’une instance de la Santé publique ne voulait être celui ou celle qui donne l’autorisation à des promoteurs de reprendre leurs activités. Il m’a été confirmé qu’une de ces personnes aurait dit que la lutte n’était qu’une goutte d’eau dans l’univers des sports de combats. Parce que pour tout ce qui concerne la Santé publique, la lutte professionnelle, bien que non-régie par la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ), est considérée comme un sport de combat. Ce qui n’est pas tout à fait faux. La lutte par définition est un sport de combat scénarisé. La seule différence entre les arts martiaux mixtes et la lutte professionnelle, en ce qui a trait aux mesures préventives en lien avec la COVID, c’est que le second a un scénario.

Dans le document produit par le ministère de la Santé et des Services sociaux, il est écrit « que l’interdiction de contacts physiques directs lors d’un affrontement dans un sport de combat est levée à l’égard des affrontements dans un sport de combat pratiqué par des professionnels. » Évidemment, cela demeure flou pour la lutte. Bien que décrite comme professionnelle pour la différencier de la lutte amateur ou olympique, est-ce que nos instances gouvernementales considère les lutteurs et lutteuses qui pratiquent cette activité comme des professionnels? Par définition, un professionnel est une personne qui exerce une activité de manière très compétente, alors bien que la lutte ne soit pas l’origine des principaux revenus du talent local, il n’en demeure pas moins que ce sont des professionnels dans ce qu’ils font.

La lutte, un art de la scène?
Étant donné que les sports de combats n’étaient toujours pas permis au Québec, est-ce qu’un promoteur aurait pu décider de jouer la carte que la lutte n’est pas un sport, mais bien du théâtre sportif?

Absolument, pour la seule et bonne raison qu’il s’agit de la vérité.

Cependant, encore tout récemment, à la fin du mois d’août, il était interdit pour les personnes évoluant dans les arts de la scène d’être à moins de deux mètres les uns des autres sans protection. En effet, la loi stipulait que « les numéros ou les spectacles comportant des duos ou des groupes et des contacts physiques sont évités, sinon les artistes doivent porter un masque de procédure et une protection oculaire. » Il aurait été impensable, voir même dangereux, de demander aux lutteurs et lutteuses de porter un masque pendant un combat.

Par contre, le tout a évolué dans les dernières semaines et ce, malgré une recrudescence du nombre de cas. La loi mentionne maintenant que « pour une période n’excédant pas 15 minutes par jour, de façon cumulative, ces artistes peuvent être à moins d’un mètre, sans masque de procédure ni protection oculaire. » On ajoute cependant que « les contacts physiques entre deux artistes impliquant des contacts avec les parties du visage ne sont pas autorisés. »

Des contacts avec les parties du visage, on ne parle pas ici seulement de baisers, mais bien d’un contact. Cela peut se faire pour certains types de numéros, mais pas pour la lutte professionnelle. Donc, même en considérant la lutte comme un art de la scène, les promoteurs ne pourraient se servir de cette loi afin de présenter un événement. Il faut donc se rallier aux sports de combats, une dualité de définitions qui n’est pas propre au Québec.

Ailleurs au Canada
Si au Québec la lutte n’était pas permise, il en était tout autrement pour plusieurs autres provinces canadiennes.

En effet, dans la loi ontarienne sur la réouverture de la province suite au confinement, on indique dans la règlementation sur les arts de la scène que chaque artiste doit maintenir une distanciation physique d’au moins deux mètres sauf « s’il est nécessaire pour les artistes d’être plus près les uns des autres dans le but d’offrir la performance ou la pratique en question. » On ne fait aucune mention du port du masque, de lunettes ou de contacts avec le visage.

Or, il m’a été confirmé que cet article peut s’appliquer pour la lutte professionnelle et qu’à cause de celui-ci, la lutte dans la grande région de Toronto a pu reprendre. C’est d’ailleurs pourquoi que les promotions ontariennes Alpha-1 Wrestling et Destiny ont pu tenir des événements extérieurs (où la limite de spectateurs est supérieure) dans les dernières semaines, soient à Hamilton et à Mississauga respectivement.

Cependant, elles n’ont pas été les premières. La CWE de Danny Warren, mieux connu sous le nom de Danny Duggan, avait été la première promotion canadienne a recommencé ses activités. La promotion principalement basée à Winnipeg, a présenté des événements en Alberta au mois de mai, elle qui présentait déjà des événements à l’extérieur du Manitoba avant la pandémie. Elle avait d’ailleurs planifiée une tournée pancanadienne avec entre autres un arrêt à Sorel, en collaboration avec la XZW, tournée qui fût bien sûr annulée.

Trois de ses événements avaient été annulés à la fin mars lorsque la pandémie a débuté. Cependant, Warren a rapidement pris la décision de produire des événements sans public pour le web seulement, mais sans valider la chose avec les autorités gouvernementales au préalable. Il faut rappeler que le nombre de cas au Manitoba est faible à comparer au Québec, alors que seulement 1 428 cas y ont été répertoriés comparativement à 64 986 ici.

Puis, alors qu’il voulait produire son premier événement avec spectateurs au mois de mai, il a eu un appel des autorités une semaine et demie avant, lui disant qu’il ne pouvait aller de l’avant. Warren a alors demandé des explications et on lui a dit que les sports professionnels n’étaient pas encore permis au Manitoba.

« La lutte était comme tombée dans une crack, affirme Warren. Les sports professionnels avec contacts physiques n’étaient pas permis, mais rien ne mentionnait la lutte. On a présenté un plan au gouvernement, au ministère de la santé, j’ai passé plusieurs heures au téléphone avec différentes personnes et le plan a dû être signé par les représentants du gouvernement. Les comedy clubs et les clubs de danseuses étaient rouverts. Les ligues récréatives de baseball et d’autres sports avaient aussi rouvertes. »

En Alberta, où le nombre de cas est quatre fois moindre qu’au Québec, la loi de réouverture prévoit que toute activité où des contacts doivent être faits entre les participants est permise s’il existe des petits groupes (cellules, bulles) de participants. Même chose au Nouveau-Brunswick et en Colombie-Britannique. Par exemple, si quatre personnes sont dans une bulle, ils peuvent s’affronter entre eux, mais ne peuvent se mélanger et lutter contre quelqu’un qui est dans une autre bulle. Au Manitoba, on mentionne que les contacts sans protection doivent être gardés au minimum. Même son de cloche en Nouvelle-Écosse.

D’ailleurs, le 5 septembre dernier, Kaizen Pro Wrestling du promoteur David Boyce reprenait ses activités à Darmouth en Nouvelle-Écosse et le tout fut considéré comme un succès.

« Les règles sanitaires ont été suivies autant par les fans que par le personnel, confirme Boyce. L’événement a été très apprécié des spectateurs et on est maintenant prêts pour notre prochain show en novembre. »

Avoir un plan, la clé de la reprise des activités
Alors que dans plusieurs provinces on planifie déjà le ou les prochains événements, au Québec la situation est différente. Évidemment, sans directives et sans réponses des instances gouvernementales, les promoteurs sont un peu laissés à eux-mêmes. . Mais à partir du moment qu’on dit oui à des événements de boxe, il serait très difficile de refuser le retour de la lutte, surtout si c’est fait de la bonne façon.

Et c’est ce qu’il faut retenir : faire les choses de la bonne façon.

Personne ne veut être le promoteur qui, parce qu’il va avoir recommencé ses événements sans se soucier des règles, va attirer l’attention du gouvernement de façon négative, au point de tout refermer. Personne ne veut être le Mile Public House de la lutte. Différemment des bars où plusieurs payent encore pour la nonchalance de certains, le monde de la lutte au Québec est un petit monde et les promoteurs contactés veulent que le tout se fasse de la bonne façon et ce, pour toutes les personnes impliquées.

Il faut donc qu’un promoteur ait un plan, dans lequel doit contenir plusieurs éléments, comme les mesures de désinfection (par exemple désinfecter le ring après chaque match), la prise de température des participants, le port du masque dans les vestiaire, la formation de cellules et la longueur des combats. La loi prévoit que les affrontements de courte durée doivent être privilégiés. Eleftheriou, Boutet et Racette s’entendent pour dire que les plus longs matchs vont avoir une durée de 10-12 minutes, ce qui entre dans les délais de 15 minutes prévus pour les arts de la scène.

Dans la mesure où des fans seraient admis, il faut évidemment que les règles de bases soient appliquées, comme le port du masque pour les déplacements dans la salle, avoir un registre des clients et avoir des bornes de liquide désinfectant. Les règles concernant la capacité d’une salle de spectacle devront aussi etre respectées, en plus d’avoir par exemple un couloir pour l’entrée, un pour la sortie, un pour les toilettes, un pour le restaurant ou le bar, que les fans soient assis par groupe, à plus de deux mètres des autres groupes et des différents couloirs, bref, un cauchemar de logistique pour la configuration des salles.

« Le show durera une heure et demie maximum, sans entracte, confirme Racette. On veut éviter les déplacements de la foule. »

Qu’en est-il des lutteurs et lutteuses?
Alors bien que la lutte va recommencer, on sera encore loin du retour à la normale. En plus du nombre de spectateurs, les événements seront produits avec du talent local exclusivement, pour ainsi éviter le risque de contagion entre les provinces.

Tous les promoteurs à qui j’ai parlé me disent qu’à 100%, les lutteurs et lutteuses sont prêts à revenir, qu’aucun d’entre eux n’a décidé d’attendre un vaccin ou bien que la situation s’améliore davantage. Ça ne veut pas dire pour autant qu’ils sont prêts à sauter dans le vide les yeux fermés.

« Ça va me prendre un plan, les promotions vont devoir s’assurer qu’il y a des cellules comme ça, si jamais il y a un cas, ce ne sera pas tout le vestiaire qui va écoper, explique Geneviève Goulet, mieux connu sous le nom de LuFisto. Si un promoteur s’en fout, je vais m’en foutre moi aussi et tout simplement rester à la maison. Ça vaut aussi pour les autres lutteurs. Ceux qui disent que le virus n’est pas si important ou si grave, ceux qui ne suivent pas les règles de bases, ils risquent de ne pas suivre celles mises en place pour la lutte et par le fait même, me mettre en danger si je lutte contre eux. Alors je risque d’être très sélective, autant pour les promoteurs que mes adversaires. »

Son de cloche similaire du côté de l’ancien champion de la NSPW et de l’IWS, Benjamin Tull.

« C’est sûr que j’ai des craintes. Veut, veut pas, je vais me mettre plus à risque en recommençant à lutter, dit Tull, père de deux enfants. Mais à un moment donné, faut que la vie recommence aussi. Par contre, je veux que les promotions pour lesquelles je vais lutter aient un plan et des mesures bien précises. Les cellules seront très importantes. Même si on a hâte de recommencer, ça va aussi être important que les autres lutteurs et lutteuses soient responsables. Si quelqu’un a des symptômes, qu’il reste chez lui ou qu’il se fasse tester. »

Un point qui fait écho du côté de Mathieu Laframboise, la moitié de la populaire équipe TDT sous le nom de Mathieu St-Jacques.

« Il y a aussi qu’entre boys, les mentalités vont devoir changer, dit-il. Avant, jamais tu annulais un booking pour un rhume ou à cause que tu feelais moyen. Maintenant il va falloir accepter qu’on doive annuler si on feel mal. »

Du côté de la Capitale-Nationale, même si le nombre de cas est largement moindre que celui du grand Montréal, la prudence reste de mise.

« Je suis à l’aise si c’est géré comme du monde, dit Mathieu Tessier, alias Matt Falco. La NSPW, ce sera des bulles de quatre lutteurs, pas de public et on ne lutte pas ailleurs. L’IWS demande aussi de ne pas lutter ailleurs pendant 14 jours. Il ne faut pas que ça revienne comme avant, avec des shows partout, tout le temps et avec des lutteurs qui font toutes les places. La lutte québécoise n’est pas assez importante pour être responsable d’une éclosion. »

L’aspect local est réconfortant selon Tull.

« Ça me stresse moins parce que sur la scène locale, on est pas mal tous rester ici. Contrairement aux lutteurs aux États-Unis, personne n’a voyagé, pris l’avion, fréquenté les aéroports. On est resté ici et on a été travaillé dans nos emplois réguliers. Et techniquement, chaque milieu de travail au Québec a un plan et des mesures ont été prises. »

De plus, Goulet voit du positif à ces nouvelles règles.

« Ça va prendre des mesures pour désinfecter le ring, les câbles, c’est quelque chose qui aurait dû être fait depuis longtemps. J’ai lutté dans ma part d’arènes qui n’étaient pas propres. Plusieurs lutteurs et lutteuses ont eu des staph infections (infections de staphylocoque) à cause de ça. Là ça va être encore plus important et c’est une habitude que tous les promoteurs devraient garder par la suite. »

La chance de se donner une bonne réputation
Le mot d’ordre sera vraiment la prudence. La lutte locale est laissée à elle-même depuis que la Régie l’a sorti de sa réglementation dans les années 90 et l’Union des Artistes ne la considère pas non plus.

Lorsque les commissions athlétiques municipales ont été remplacées par un organisme provincial, la Régie de la sécurité dans les sports, le 1er juillet 1987, les petites promotions de lutte, en marge de la WWF à l’époque, ont commencé à fermer, ne pouvant soutenir financièrement ce que la Régie demandait. La lutte s’est retrouvée assujettie à cette réglementation entre autres parce que certains promoteurs quittaient des arénas et des hôtels sans payer la note. La Régie demandait un dépôt afin de couvrir les pertes si un promoteur véreux quittait sans laisser de traces.

Si cette réalité est désuète, en 2020 et 2021, les frasques de promoteurs véreux pourraient se refléter différemment, par exemple en n’ayant pas un plan ou en étant plus lousses sur les mesures à prendre. On parle de lutte professionnelle, on considère ses acteurs comme des professionnels, alors il sera plus important que jamais que les promoteurs qui recommenceront leurs activités soient également professionnels dans leurs démarches.

« Notre plan est prêt depuis longtemps, confirme Boutet. Au mois de juin, j’en avais envoyé une copie au ministère de la Santé et des Services sociaux, mais le gouvernement n’était pas prêt à rouvrir les sports de combats à ce moment-là. »

À Montréal, là où la moitié des cas au Québec y ont trouvé refuge, la chose devra davantage être prise au sérieux.

« Je parle à des gens de la Santé publique autant au niveau provincial que municipal sur une base régulière depuis des mois déjà, affirme Eleftheriou. On veut faire les choses de la bonne façon. »

« J’ai même discuté avec les agents du poste de police local, ajoute Racette, parce qu’en bout de ligne, c’est eux qui vont avoir l’autorité de laisser mon événement ouvert ou pas. »

Contrairement à la boxe, personne n’obligera les lutteurs à rester en quarantaine pendant 14 jours avant un événement et personne ne les obligera à passer un test. Sans filet, laissée un peu à elle-même et dans l’indifférence de nos dirigeants, il sera donc primordial que la lutte québécoise réponde de façon positive à ce défi, en faisant preuve de prudence, de professionnalisme et de sérieux. J’aimerais mieux voir un promoteur attendre d’être prêt que de rouvrir n’importe comment.

À tort ou à raison, elle n’a pas toujours été peinte avec la meilleure des réputations au fil des années et il serait dommage qu’elle donne elle-même raison à ses détracteurs. La lutte québécoise a l’occasion de bien paraître, espérons seulement qu’elle saura saisir sa chance.

Resto-Bar
Cette chronique est une presentation du Resto-Bar Coin du Métro. Le Resto-Bar Coin du Métro, 10 719 Lajeunesse, l’endroit par excellence pour tous les événements sportifs tels que le hockey, le soccer, la boxe, la lutte et le football à Montréal! Vous pouvez aussi consulter leur page Facebook.

Bonne lutte à tous et à toutes!

Si vous avez des questions, des suggestions ou des commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec moi au patric_laprade@videotron.ca, sur ma page Facebook ou sur mon compte Twitter.

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