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29/11/2018 | Chroniques, Manchettes

Il était un fois, The King of Harts…

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Il était une fois, une jeune adolescente de 14 ans qui allait vivre un moment magique en assistant à son premier gala de lutte de la WWE sans son papa avec son grand frère durant une chaude soirée montréalaise en mai 1997. Cette petite adolescente était toute énervée de passer une soirée avec son grand frère, son protecteur, son mentor et son meilleur ami.

À l’école privée où elle a passé ses deux premières années de son secondaire, elle vivait une bonne dose d’intimidation. Mais cette jeune fille avait une force de caractère indestructible. La lutte a toujours été son échappatoire depuis 1986 et sa dose de thérapie.

L’année 1997 était une année explosive dans le monde de la lutte. Cette jeune adolescente était gonflée à bloc. Elle se trouvait aussi rebelle que les membres de la NWO et aussi les membres de la Hart Foundation.

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Par contre, elle avait une bonne dose de timidité, disons qu’elle était la définition d’une personne paradoxale mais ça doit surement faire partie de son charme.

De retour dans la soirée de lutte de la WWE, son frérot et elle avaient un plan digne d’un complot de Ric Flair pour gagner un match afin de se retrouver au parterre vu que leurs sièges étaient dans la section des bleus du Centre Bell. Disons que ces sièges sont le plus proches de toucher au plafond du Centre Bell et voir les fantômes de l’ancien Forum de Montréal. Tranquillement pas vite, ils descendent de la section des sièges bleus à la section des sièges rouges. Leur plan marche à merveille.

Dernière étape fut de se rendre au parterre. Le grand frère dit à sa petite intrépide de sœur de courir le plus vite possible quand les lumières du Centre Bell vont être plus sombre et que les hommes en veston rouge vont se tourner le dos pour courir le plus vite possible. Le grand frère a assuré qu’il sera derrière elle et qu’elle n’a pas à s’inquiéter. La petite sœur a couru comme si elle était Usain Bolt et le grand frère comme Ben Johnson en 1988 (oui dopé).

Les deux ont pu se retrouver parmi la foule en délire juste devant pour voir l’entrée des glorieux lutteurs qui furent présents durant cette soirée.

La petite sœur avait très hâte de voir un lutteur en particulier. Un lutteur qu’elle le surnommait son ”Soul Brother” vu que les deux étaient le dernier enfant de leur famille et qu’ils partageait la même date de naissance qui est le 7 mai.

Quand ce lutteur a fait son entrée, la foule montréalaise était en délire et la petite sœur avait des étoiles dans les yeux. Lorsque ce lutteur marcha vers le ring, elle s’est collé le plus possible à la barrière qui séparait la foule du lutteur et elle tend son bras le plus loin possible et elle réussit à lui caresser l’épaule gentiment (non, ce n’est pas ce que vous pensez_ et lui donner une petite tape. Pour une raison inexpliquée, le lutteur se retourne et il voyait cette petite fille qui avait les étoiles dans les yeux et un sourire un peu timide au visage. Le lutteur a donné son plus grand sourire et il a fait le plus beau des clins d’œil.

La petite sœur a versé quelques larmes de joie et elle n’en revenait pas de ce moment si magique.

Cette petite sœur fut moi et le lutteur en question fut Owen Hart.

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Quelques années plus tard en achetant mon chandail de la Hart Foundation, sans aucune prétention, j’avais écrit à Bret un petit message lui disant que ça sera bientôt l’anniversaire de mon grand frère.

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J’ai expliqué que la relation que j’ai avec mon frère est presque semblable à la relation qui avait avec Owen. Suite à ce message, trois semaines plus tard, je reçois à la maison mon colis et il y a avait une photo toute spéciale. C’était une photo de Owen et de Bret avec un message de Bret pour mon frère et moi. Ce fut un autre moment beau moment que j’ai vécu avec un membre d’une des plus grandes familles dans le monde de lutte.

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Il n’y a pas une journée que je ne pense pas à ce moment si magique que j’ai partagé avec Owen. Le mois de mai fut un de mes mois préférés pour ensuite devenir un des mois que la tristesse envahisse mes pensées. Mais avec le temps, j’ai appris à nouveau à retrouver le sourire quand je vois le jour du 7 mai au calendrier. Owen Hart nous manque à tous. Et je suis pas mal sûre qu’on pourrait tous raconter une anedocte sur Owen. Il a été notre King of Harts et il sera pour moi toujours mon ”Soul Brother” avec les yeux brillants et le sourire contagieux.

Ce vendredi soir du mois de mai 1997, Owen Hart a fait le bonheur d’une jeune fille qui était timide mais qui avait la rage de vivre et de toujours se battre malgré les défis de la vie tout en gardant son optimisme.

Qu’il ne soit pas dans la WWE Hall of Fame me fait un petit pincement au coeur mais je crois qu’il mérite plus que ça. Owen est dans notre Hall of Fame à nous. Quand on pense à lui et on raconte soit une anecdote de lui ou un de ses matchs ou le fait qu’il est un des plus grands lutteurs de notre génération, pour moi, c’est beaucoup plus gros qu’une cérémonie de la WWE.

Grâce à un collègue de lutte Québec qui m’a ramené à l’ordre, nous avons un King of Harts des temps modernes si on veut dire. Kevin Owens qui est aussi né le 7 mai et qui admirait tant Owen Hart poursuit son héritage. Une petite note pour moi. Un jour, d’avoir une belle conversation avec Kevin Owens en parlant de notre amour pour Owen.

King of Harts Forever!

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