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25/06/2017 | Manchettes

Benjamin Tull: «En 17 ans, c’est la première fois que je sens qu’il y a un aussi gros intérêt au Québec.»

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Crédit photo: Julien Caron

 

Un lutteur connu partout à travers le Québec sous plusieurs noms, dont Benjamin Tull, est la tête d’affiche d’un nouveau documentaire de Radio-Canada. 

Tout d’un coup, Tull représente la lutte québécoise du point de vue national. Son parcours, qui s’étend sur 17 longues années en tant que lutteur, a été rempli de moments marquants. Il est passé par les États-Unis, il a lutté contre les meilleurs de la province et Tull a même lancé sa propre entreprise de pâtisseries. Les amateurs de la NSPW et d’IWS le connaissent en tant que dur à cuire, membre de l’Élite de Montréal et un gars difficile à secouer. Aujourd’hui, je vous donne la chance de faire connaissance avec une personne qui a tout vu et tout vécu au sein de la lutte indépendante dans la province. Même s’il entreprend lutté pour plusieurs années à venir, il commence déjà à penser à l’avenir de la lutte au Québec.

Q : Selon toi, quel impact aura le documentaire sur la lutte québécoise ?

Tull : J’espère que ça aura un impact positif. Les gens veront que c’est un être humain qui se retrouve derrière le personnage. La lutte a ses hauts, ses bas et ses difficultés, mais ça peut faire vivre des moments.

Q : Qu’est-ce qui poussera la lutte québécoise à atteindre le prochain niveau ?

Tull : Je pense que les gars doivent prendre ça au sérieux et doivent essayer de pousser la machine le plus qu’ils peuvent. Je pense ce qui aidera à remettre ça sur la map, c’est d’avoir un accès aux grosses ligues comme la WWE ou même TNA. Une promotion qui a de la crédibilité, qui passe à la télé et qui peut démontrer que le marché québécois est un marché intéressant et qui a beaucoup de potentiel. Je pense que depuis très longtemps, on n’a jamais eu une chance aussi belle que celle qu’on a l’heure actuelle. Donc là, c’est le moment de se retrousser les manches et de travailler fort. En 17 ans, c’est la première fois que je sens qu’il y a un aussi gros intérêt au Québec et ça me permet de profiter de mon art. Je trouverais ça dommage qu’on passe à côté de ça en raison d’égo ou de mauvaise gestion.


 « En 17 ans, c’est la première fois que je sens qu’il y a un aussi gros intérêt. »


Q : Quel élément ou qui au sein de la lutte québécoise peut aider le Québec à se faire remarquer ?

Tull : On parle beaucoup de Speedball Mike Bailey, qui est très actif au Japon. Si l’on veut quelqu’un plus près de nous, Matt Angel se démarque, Buxx Belmar, TDT et Franky TM sont excellents. Marko Estrada de NSPW et Markus Burke dans les Maritimes font du travail exceptionnel. Du côté d’IWS, il y a Jeff Parker, Big Magic et Matt Lee. C’est tous des gars qui font ça de leur vie, qui prennent ça au sérieux et qui font tout pour passer à la prochaine étape. On ne manque pas de potentiel, c’est certain.

Q : De ton côté, que vas-tu faire afin de pousser la relève à atteindre le prochain niveau ?

Tull : Je pense qu’il faut montrer l’exemple, comme toute chose dans la vie. Il faut essayer de leur montrer que c’est quelque chose qu’il faut prendre au sérieux. Ça reste un divertissement pour les gens donc il faut être capable de livrer la marchandise, être intéressant et de bien faire ce qu’on doit faire. La lutte au Québec a déjà été intéressante et avec le temps, ça commençait à mourir. Pendant très longtemps, ç’a été considéré comme une partie de plaisir entre boys. Tandis qu’avec la porte que Kevin Owens et Sami Zayn tentent de nous ouvrir, on a une chance d’y redonner un peu de crédibilité.

Ça reste quand même un spectacle et un art qui n’est pas bâti sur la finesse, mais ça nous donne une chance de remettre la lutte sur la map et de ramener un intérêt que je pense qu’on a perdu depuis longtemps au Québec. Ça sera à tout le monde de travailler. On ne peut pas juste se fier aux gros talents, parce qu’on peut les compter sur les doigts d’une main. On peut se fier aux vétérans comme Handsome JF, Franky TM et Dru Onyx pour mener la prochaine génération. Les jeunes devront passer par où nous sommes passé. Les écoles de lutte, comme celui d’IWS, sont importantes au développement. Mais c’est encore plus important pour nous de s’assurer que les jeunes sont en mesure de voler de leurs propres ailes. Ce sera notre travail de donner tout ce qu’on a, même si l’on sait que notre talent n’est peut-être pas à la hauteur de ceux qui se rendront à la télévision.


 « On peut se fier aux vétérans comme Handsome JF, Franky TM et Dru Onyx pour mener la prochaine génération. »


À ce point-ci, j’ai pris le temps de discuter avec lui sur ce qui l’attend après sa carrière de lutteur et les régions du monde qui seront favorables pour la relève de la province

Q : Avec les portes qui sont maintenant ouvertes, quel marché sera le plus fructueux pour les lutteurs de la province ?

Tull : Je pense que le marché anglais sera considéré de plus en plus puisqu’on a des racines anglaises au Canada et même au Québec. Ça va être un peuple qui nous acceptera beaucoup plus facilement que le Japon ou le Mexique. Je crois qu’on trouvera plus d’affinité avec ce marché-là, surtout si l’on se fie au fait qu’il est en train d’exploser.

Q : Avec 17 ans d’expérience, ça pourrait finir bientôt dans le ring. Où te vois-tu aller lorsque ta carrière de lutteur sera terminée ?

Tull : C’est un petit secret, mais ce que j’aimerais vraiment faire c’est de devenir annonceur. C’est un rôle qui m’a toujours intéressé. Sinon, j’ai déjà passé six ans de temps au sein du conseil administratif d’une autre fédération au Québec. Donc l’organisation d’évènement est quelque chose que j’aimerais faire autant en avant-scène qu’en arrière-scène.


Que ce soit en tant qu’annonceur, lutteur ou ambassadeur de la lutte au Québec, une chose est certaine. Benjamin Tull est un nom à retenir lorsqu’il est question d’un vétéran qui souhaite le meilleur à son entourage. Tull sera du gala Hardcore Heat d’IWS le 1er juillet prochain.

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