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09/12/2019 | Événements, Manchettes, Québec

Battlewar 70 : Le sapin perd ses boules!

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Hier soir, aux Foufounes électriques, Battlewar présentait son dernier gala de l’année 2019, et la magie du temps des fêtes était évidemment au rendez-vous.

En plus du somptueux chandail de Noël «quétaine» portant la mention «Swipe Right» dont était vêtu mon collègue Pat Laprade, et que je ne saurais passer sous silence, trois combats ont particulièrement retenu mon attention et suscité l’enthousiasme de la foule.

Dans un affrontement qui s’annonçait en apparence inégal, «Hardcore» Channing Decker faisait face à la jeune et spectaculaire Meave O’Farrell. Les deux compétiteurs ont démontré une complicité peu commune tout au long de leur performance dans l’arène. Chaque fois que Channing Decker semblait sur le point d’obtenir le tombé et de remporter la victoire, O’Farrell lui remettait la monnaie de sa pièce, faisant preuve d’un athlétisme peu commun. Decker est finalement sorti vainqueur de ce combat, mais de justesse. Dans l’ensemble, une magnifique prestation, qui ne ressemblait en rien aux matchs «homme contre femme» typiques qu’on a pu voir à maintes reprises.

Plus tard dans la soirée, Thomas Dubois, l’actuel champion de Battlewar, défendait son titre contre le très acrobatique Travis Toxic, ce qui a donné lieu à un duel absolument enlevant. Bien qu’on ait l’habitude de voir Dubois lutter en équipe avec Mathieu St-Jacques (le Tabarnak de Team) dans la plupart des fédérations québécoises, il est toujours fascinant d’assister à un combat en simple de l’un ou l’autre des membres de TDT. Toxic a fait preuve d’un athlétisme et d’une agilité renversantes, poussant son adversaire jusqu’à la limite, mais en fin de compte, la puissance de Dubois aura eu raison de lui. Thomas Dubois conserve donc la ceinture de championnat de Battlewar. Après le combat, les deux pugilistes ont savouré quelques gorgées de bière ensemble, au centre du ring… un petit clin d’œil à Stone Cold Steve Austin fort apprécié des spectateurs.

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(Ci-dessus : Thomas Dubois applique une prise de soumission à Travis Toxic)

Le dernier match de la soirée opposait Mathieu St-Jacques à Francis dans un «combat de rue» où tous les coups étaient permis. Les deux adversaires ont généreusement réaménagé le mobilier des Foufounes électriques, échangeant une multitude de coups à travers la foule en délire. Après quelques minutes d’une rare intensité, St-Jacques a répandu des dizaines de boules de Noël dans le ring, donnant le ton à ce qui allait s’avérer une «joyeuse boucherie du temps des fêtes» qui n’était pas sans rappeler le récent combat entre Jon Moxley et Kenny Omega à la AEW. St-Jacques et Francis ont été projetés tour à tour dans les boules de Noël, qui ont bien entendu volé en éclats. Puis, le sapin qui se trouvait aux abords du ring a également servi d’arme. Le combat a atteint son apogée lorsque St-Jacques, qui était accroché à l’envers sur le troisième câble dans un coin du ring, a reçu un violent coup de sapin, avant d’atterrir dans les punaises, le dos lacéré et ensanglanté. Francis a profité de l’occasion pour s’emparer de la victoire. Ouf! Un affrontement qui n’était pas destiné aux âmes sensibles, de toute évidence.

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(Ci-dessus : Francis s’apprête à plonger sur Mathieu St-Jacques, qui rêve déjà à la magie de Noël)

Le type de lutte que présente Battlewar n’est bien entendu pas un spectacle pour toute la famille, vous l’aurez deviné. Toutefois, il ne s’agit pas non plus d’une orgie «hardcore» qui excède les limites. Je crois que les amateurs d’athlétisme et de haute-voltige y trouveront leur compte tout autant que les adeptes de lutte légèrement plus agressive et «virile».

Sur ce, joyeux temps des fêtes à tous!

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