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@TotalCrap1
Pour commémorer les 25 ans depuis les débuts de l’Undertaker à Survivor Series en 1990, la WWE a publié ce que je pourrais appeler une magnifique encyclopédie. Tout ce qui concerne les 25 années que l’Undertaker a passée à la WWE est là. Que ce soit ces nombreux changements de « look », ses plus grandes rivalités, les nombreux combats dans lesquels l’Undertaker a été le premier à participer (Casket match, Hell in a Cell, Buried Alive match, Inferno match, Last Ride match, etc.), les nombreux championnats qu’il a gagnés, le « Streak » à Wrestlemania, etc. Tout y passe.
C’est en feuilletant ce livre qu’on se rend contre que l’Undertaker a eu une carrière unique et qu’il n’y en aura pas d’autres comme lui. On va probablement voir un jour un autre John Cena, un Shawn Michaels ou un autre CM Punk, mais un autre Undertaker, je ne pense pas (bon, ok, il y a déjà eu un 2e Undertaker, mais je crois que vous comprenez ce que je veux dire.)
Si certains des scénarios qui ont été écrits pour l’Undertaker avaient été confiés à d’autres, je ne suis pas certains qu’ils auraient eu autant de succès. Undertaker a tout le temps fait ce qu’on lui a demandé de la bonne façon. Il faisait toujours un petit peu plus que le client en demandait. Sauter par dessus la troisième corde pour atterrir sur un lutteur à l’extérieur de l’arène, il n’avait pas besoin de le faire à la grandeur qu’il avait. Juste sa présence était assez pour en mettre plein la vue, mais lui, il le faisait.
Il n’est tout de même pas arrivé au sommet de la WWE sans aide. Paul Bearer, son manager, a aussi joué un rôle important dans cette ascension. Qu’il ait été avec lui ou contre lui, aux côtés de Kane et de Mankind, il était un personnage parfait qui complétait bien le phénomène de l’Undertaker. Ce livre explore leur relation en profondeur. Il n’épargne aucun détail de leur histoire tumultueuse.
La seule chose que je peux reprocher à ce livre est qu’il garde le kayfabe. On parle seulement du personnage de l’Undertaker. On ne fait pas mention de Mark Calaway, l’homme derrière celui-ci. Aussi, on parle seulement de ce qui s’est passé à la WWE. Aucune mention de sa carrière de lutteur qui a commencé en 1984 ou de son passage à la WCW avant d’arriver à la WWE. L’avant n’a pas d’importance, ni ce qui est arrivé dans les longues périodes où on ne l’a pas vu à l’écran, dans les cinq dernières années. Je crois qu’on veut protéger le personnage et garder l’aura de mystère qui l’entoure sans trop en dévoiler. Peut-être un jour, quand il aura définitivement pris sa retraite, l’Undertaker sera ouvert à nous dévoiler ses secrets à travers une autobiographie. En tout cas, on l’espère. Un gars qui est si respecté dans le vestiaire, qui est considéré comme un des meilleurs travaillants de tous les temps dans l’arène, qui a tout vu dans le domaine de la lutte, qui a eu une relation privilégiée avec Vince McMahon, c’est clair qu’il a beaucoup de choses à révéler. En même temps, l’Undertaker est old school. Peut-être que pour lui, c’est préférable de ne pas trop en dévoiler… J’aurais aussi aimé avoir des commentaires des autres lutteurs qu’il a affrontés ou d’autres personnes qui l’ont côtoyé. Ce n’est malheureusement pas le cas, même si c’est ce qui est écrit dans la description sur le site d’Amazon. Elle a probablement été écrite très longtemps avant la sortie du livre. Malgré cela, Undertaker: 25 Years of Destruction est un must pour tous les fans de l’Undertaker. J’ai vraiment adoré ce livre. Si vous connaissez un amateur de lutte et ne savez pas quoi lui donner pour Noël, ne cherchez pas plus loin.
Undertaker: 25 Years of Destruction par Kevin Sullivan, publié par DK et WWE Books le 27 octobre 2015, 208 pages
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