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28/01/2015 | Chroniques

La lutte au grand écran

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1991_Royal_Rumble_by_JoeJusko_original_original_original_crop_650x440

C’est bien connu, les amateurs de lutte sommes aussi de fervents amateurs de cinéma. Nous sommes aussi un public rêvé à qui promouvoir n’importe quelle cochonnerie portant le nom de nos idoles, puisque bien entendu, l’amateur de lutte n’en a jamais assez, contrairement aux amateurs d’autres sports. Dans cet esprit, bon ou mauvais augure, bon an, mal an, (trop) nombreux sont les lutteurs qui ont essayé de percer dans le monde du cinéma. Si cela semble un match parfait au départ, alors que le lutteur projette déjà cette image de super-héros, gladiateur des temps modernes nécessaire à un bon film, et qu’il aiguise déjà ses talents d’acteur 4 à 5 fois par semaine, live devant un public captif composé de milliers à millions de têtes, il semble tout-à-fait raisonnable que la superstar de catch la plus connue soit l’ultime bête du box-office… n’est-ce pas?! N’est-ce pas?? …Allô?

Le secret pour faire des millions aux box-office

Le secret pour faire des millions aux box-office

Mais voilà, un peu comme faire notre budget hebdomadaire, il semble que cette idée préconçue d’emmener un champion poids-lourd devant la caméra ne fonctionne … qu’en théorie…

À travers cette chronique, j’espère mettre en lumière les moins pires et les pires catastrophes d’avoir fait lire un scénario (quand ce mot s’applique) à un Hulk Hogan, Bill Goldberg, John Cena, Roddy Piper ou autres. Vous verrez que non seulement les lutteurs mentionnés ci-haut ont fait beaucoup plus de films (lire bêtises) que vous ne le croyez, mais qu’aussi des lutteurs dont vous ne vous doutez même pas du talent (#sarcasme) ont également tenté leur chance de devenir des Dwayne Johnson du cinéma, avec le même succès sporadique que j’ai eu en misant mes payes sur les matchs de Fandango.

Vous le saurez assez rapidement, je suis un cinglé de cinéma. C’est ma drogue dure, ma seconde nourriture. J’ai regardé près de 3000 films individuels et l’une de mes tangentes favorite dans mon besoin de consommation est celle des mauvais films. Pourquoi perdre mon temps à regarder des mauvais films, des films introuvables ou des films oubliés, qui ont toutes les raisons du monde de rester oubliés? On peut voir ça comme du PFK. Pourquoi du PFK quand déglutir des épinards et des graines de lin est meilleur pour la santé? J’ai étudié l’histoire du cinéma, le cinéma expérimental, les cinémas nationaux et les grands maîtres du 7e Art, tous les aspects d’un régime intellectuel équilibré, certes, mais rien ne prévient un dimanche de triche où l’envie d’une poutine cinématographique gratinée, grasse et salée devient trop grande.

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La communauté internationale... WWF style

La communauté internationale… WWF style

Et puis il y a la lutte; ce qui nous rejoint, notre passion commune à tous. Le centre de l’Univers connu. Mon premier souvenir avec cette forme de divertissement, ce Big Bang, remonte aux clubs vidéo. Dans mon village, Pointe-Calumet, j’avais loué le Royal Rumble 1991 à cause de sa pochette VHS dessinée qui mettait en relief des superhéros, les Hogan, Warrior, Randy Savage, Hawk, Animal, Earthquake, Bossman et Jake the Snake. Qui plus est c’était la version française! Ce sont donc Guy Hauray et Eddie Carpentier qui m’ont accompagné, à 5 ans, le temps du visionnage d’un combat étrange avec 30 lutteurs, lequel était entamé par Bret Hart, le Hitman orné de rose, qui devint mon lutteur favori, et le Québécois Dino Bravo, en #2, responsable de ma crise identitaire parce que sa musique d’entrée était la Marseillaise… C’est de la lutte quand même, pas un cours d’histoire géopolitique. Quoique… ce fussent également mes premiers contacts avec la politique et la géographie, je pense ici à l’Iraq, l’Iran, Death Valley et Parts Unknown

Comment ne pas louer "ÇA"!

Comment ne pas louer “ÇA”!

J’ai loué tout ce que je pouvais trouver de la WWF dans tous les clubs vidéo des 3 villes avoisinant Pointe-Calumet. Je n’avais pas le câble et la WCW semblait trop adulte pour moi. Je ne comprenais rien aux longs matchs violents de Ric Flair ou Arn Anderson, et Vader me faisait peur. Je préférais voir le Millionnaire du ring, le Fossoyeur, Rick Martel et les Rockers. Puis, en voyant la VHS version française de Hulkamania Forever (je l’ai toujours), on nous présentait un angle où Hogan se faisait blesser par Earthquake au Brother Love Show, blessure durant laquelle il a été tourner un film… à Hollywood toé… avec Doc de Back to the Future. « WOW!!! Hogan dans un film! » Vite, on r’tourne au club vidéo prendre le jeton sur ce boitier là! J’avais trouvé ça tellement bon en plus. Un super-héros surhumain de l’espace qui vient recharger son vaisseau en banlieue chez Doc et Olive, poursuivi par des chasseurs de têtes interstellaires (l’un d’eux joué par The Undertaker PRÉ-WWF!). Ce fût l’équivalent de tomber sur un puits de pétrole en piochant le sol avec ma pelle en plastique orange.

 

Hulkamania Forever

Ma VHS de la Hulkamania Foverer

Fast-forward 20 ans plus tard. Je mets la main sur le DVD de Suburban Commando chez Wal-Mart dans un bac de films à 7$… voyons voir si ça vieillit bien…?

…Si vous connaissez la réponse à cette question? Vous allez adorer cette chronique, chaque jeudi, pour longtemps à venir! C’est l’heure de ressortir votre lecteur VHS!

 

Mathieu

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