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28/12/2021 | Chroniques

Jacques Rougeau c. Patric Laprade: l’histoire d’une mise en demeure

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Pat Laprade

Pat Laprade

J’ai une savoureuse histoire pour vous.

Le tout débute au mois d’octobre dernier.

À la suite de deux entrevues que Jacques Rougeau a données, j’écris une série de trois articles, rectifiant le tir sur certains sujets abordés par Jacques dans ses entrevues.

Puis, vers la mi-novembre, alors que je suis à Minneapolis pour couvrir l’événement Full Gear d’AEW, on me fait part d’une information.

Quelque temps avant, Jacques Rougeau aurait rencontré certaines personnes de chez Québecor à propos de son projet de Lutte Académie. Lors de cette rencontre, selon les informations reçues, M. Rougeau aurait mentionné que j’avais écrit des articles le critiquant et que j’aurais même envoyé un message à sa conjointe.

J’ouvre une parenthèse.

Le message à sa conjointe auquel Jacques aurait fait référence n’en était pas un privé, mais bien public. En effet, sa conjointe, Nathalie Thibodeau, a répondu à une publication sur Facebook concernant Jacques et mes articles. J’ai répondu à Nathalie. C’est tout.

Fin de la parenthèse.

Puis, au début de la semaine suivante, je reçois du courrier à mon bureau. Il s’agit d’une mise en demeure de Jacques!

Dans celle-ci, l’avocat, Me Jean-Marcel Pilon, explique que j’aurais tenu des propos « …diffamatoires, injurieux et insultants qui nécessairement portent atteinte à la réputation de notre client. »

Le document argumente aussi que les propos « …n’ont pour seul et unique but de nuire personnellement à notre client… »

Retirer tout propos
Comme dans toute mise en demeure, il y a une demande.

On me demande de retirer tous les commentaires et/ou publications publiés sur mes réseaux sociaux, sur une plateforme web et sur un site internet, relatant des propos sur notre client et les membres de sa famille.

Je répète et je résume: retirer tous les commentaires et/ou publications relatant des propos sur Jacques et les membres de sa famille.

Pas juste des propos diffamatoires, mais tout propos.

Cela me fait penser à une anecdote.

Quelque part en 2007, j’avais rencontré Jacques à la Cabane à sucre des Sportifs à St-Esprit. Il avait entendu dire que j’avais publié un classement des personnalités les plus influentes dans la lutte au Québec dans mon plus récent almanach. Jacques avait été voté au cinquième rang et il semblait contrarié (le promoteur Manny Eleftheriou de l’IWS avait terminé au premier rang). Il m’avait alors dit: « Si tu parles pas de moi au premier rang, parle pas de moi pantoute! »

Je reviens à la mise en demeure.

Le jour même, j’appelle Me Pilon et je lui laisse un message. Il me rappelle le lendemain.

Je lui avoue être un peu confus. Je lui explique que Jacques Rougeau est une personnalité publique et que j’ai une tribune médiatique dans laquelle j’ai le droit de parler de M. Rougeau. Puisque la demande est de retirer TOUT propos (lire ici article) dans lequel je mentionne Jacques, je lui dis être surpris de la demande, parce que techniquement, c’est mon droit d’écrire sur lui.

Me Pilon me dit qu’il comprend très bien ce que je lui explique. Il me cite en exemple l’article que j’ai écrit sur Raymond Rougeau qui gagne la mairie de Rawdon et dans lequel je mentionne le nom de Jacques. Me Pilon me confirme que je n’ai pas besoin de retirer cet article.

C’est alors que je lui demande la chose suivante: de regarder avec son client les articles qui sont problématiques et de m’en faire part. De plus, je lui demande de me dire, à l’intérieur de ces articles, les passages plus problématiques pour lui et son client. Je termine en disant qu’ensuite, je prendrais le temps d’évaluer le tout et je lui reviendrais là-dessus.

Me Pilon, avocat très sympathique dois-je ajouter, me dit qu’il n’y a aucun problème et que le tout me sera envoyé sur mon courriel personnel le lendemain matin.

Le lendemain, je me lève, rien.

Je vérifie à quelques reprises au cours de la journée. Toujours rien.

Je regarde mes courriels indésirables. Rien là non plus.

Je regarde mes courriels au bureau, nada.

Même chose le surlendemain.

Je ne reçois rien d’autre par la poste, ni chez moi ni à mon bureau.

Pas d’appels non plus.

Même chose à chaque jour du mois de novembre.

Même chose à chaque jour du mois de décembre.

À ce jour, c’est le silence radio.

Devon et Kevin
Entre-temps, le journaliste Dave Meltzer a rapporté que des lutteurs québécois, intéressés à faire partie de l’aventure de Lutte Académie, se seraient désistés parce que Jacques aurait décidé de garder dans son équipe Devon Nicholson, alias Hannibal, alias Blood Hunter et ce, après l’incident survenu au Texas impliquant Nicholson et l’arbitre Lando Deltoro.

Aussi, malgré ce que Jacques Rougeau avait raconté sur le podcast de Jerr Alain, indiquant que la WWE avait libéré Kevin Owens de son contrat, ce dernier a signé une nouvelle entente qui semble être de plusieurs années et pour plusieurs millions.

Ce qui a fait dire à Owens en entrevue aux Anti-Pods de la Lutte:

« Avant que ce soit officiel, faut juste s’assurer que Jacques Rougeau a pas entendu que la WWE me libérait de mon contrat! Apparemment que Jacques a des sources auxquelles moi j’ai pas accès. D’abord que lui dit pas le contraire, c’est ça la nouvelle officielle! »

Alors voilà!

Malgré qu’on m’accuse de diffamation, je me suis dit qu’il n’y avait pas de mal à raconter la vérité et à s’en tenir aux faits.

Puisque ce sera ma dernière chronique de l’année, j’en profite pour vous souhaiter un joyeux temps des fêtes et une bonne année 2022!

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