Ah non… The Asylum! Syfy Channel! Pas encore…! Je l’ai trouvé dans un bac de films de pharmacie à 2.99$, neuf, et je me suis fait fourrer! Voici donc un restant de spécial Halloween, celui que je me suis tapé avec des remords semblables aux étapes 8 à 10 des AA.
L’attaque du requin à deux têtes est un horrible tas de merde de 2012 mettant en vedette Brooke Hogan, la fille de Hulk, ainsi que l’ombre de Carmen Electra et Charlie O’Connell. O’Connell, c’est le frère cadet de Jerry O’Connell, qui nous a accompagné dans nos films d’ados préférés des années 2000 comme Sacrés Machos (Tomcats), Le Nouveau (The New Guy) ou Kangourou Jack. Charlie, c’est l’autre. Le méchant douchebag dans Dude, Where’s my Car? Il est à Jerry ce que Rick est à Scott Steiner. De son côté, Carmen est aussi magnifique qu’à l’habitude, mais comme avec mes autres préférées Tia Carrere ou Sharon Stone, on sent que dès qu’elles touchent 40 ans, on décide de ne plus les montrer en petites tenues. Quelle tristesse et quelle insulte, car Carmen reste et restera une des plus belles femmes au monde. On s’en reparlera quand j’aurai vu Spectre, le nouveau Bond, avec la sublime Monica Bellucci, 51 ans, en guise de Bond girl. D’ailleurs, un lutteur que vous connaissez bien y joue le méchant de Spectre. Mais je m’égare, vous voyez à quel point j’ai hâte d’en finir avec ça! Je veux juste parler de James Bond esti, James Bond! James Bond!
Tout le film de cette semaine tournera donc autour de Brooke. Elle et tous les autres personnages en bas de 35 ans sont des étudiants en excursion quelque part, au milieu d’un cours d’eau d’envergure, plutôt liquide. Après une attaque étrange et mortelle sur trois camarades qui allaient se farcir un threesome de plage, ils verront leur bateau sombrer après qu’un requin mort frappe les hélices du moteur, tué par un plus gros requin. Requin à deux têtes, produit de la pollution. On a pas peur de passer des messages chez Asylum. Pollution = requin à deux têtes = filles en bikini qui crèvent… FAUT FAIRE DE QUOI!!! Ils se rendront donc à la nage sur une île déserte voisine, pour pêcheurs saisonniers. Malheureusement, ils remarqueront vite que cette île sombre peu à peu dans l’eau en plus, parce que… bah juste parce que. Ils doivent trouver un moyen de quitter cette position fâcheuse, avec ou sans requin à deux têtes à leur trousse. Préférablement sans, puis appeler des secours et rejoindre une terre ferme.
Parlant de ferme, il y a un problème et une qualité à ce film : Brooke Hogan. Je suis déchiré entre trouver Brooke incroyablement sexy, telle une Pamela Anderson badass… ou remarquer sans cesse ses airs de Hulk Hogan quand elle est victime d’un gros plan de son visage, brisant mon fantasme. Elle est efficace, ce n’est pas une mauvaise actrice, car après tout elle a joué dans une télé-réalité. Faut être bon acteur pour prétendre la réalité dans ces émissions. Je l’aime bien Brooke, je lui souhaite une meilleure carrière au cinéma qu’à la lutte de la TNA. Le film est plein de beau monde. Les filles sont magnifiques. Les gars, tous des jocks, ont toujours les abdos sortis et ont tous l’air de s’appeler Greg. Sauf un, celui qui va finir avec Brooke… le tabarnak! Il ne survivrait pas 5 minutes dans Hogan Knows Best!
Le reste, c’est horrible. Ça oscille entre le surfait par ordinateur exagéré et pourri propre à Asylum, ou le gros plan de cossin en caoutchouc. Tu peux pas juste teindre l’eau en rouge et me faire acheter que quelqu’un se fait bouffer par un requin géant quand il a de l’eau jusqu’aux chevilles. Surtout que dans le cinéma d‘Asylum, on passe de « tout va bien » à « Oh shit je n’ai pas le choix de me sacrifier pis mourir pour que tu survives » en 3 secondes, sans que ça ne semble nécessaire… ou sain, du point de vue du spectateur. Le film est réalisé par le fils de l’autre, Christopher Olen-Ray. Comme je disais dans cette chronique précédente, Christopher est le Curtis Axel des réalisateurs devant son père Fred!
Quelqu’un a fait le travail de Dieu et a réuni les meilleurs dialogues du film en version française:
Encore une fois pour le DVD, Asylum n’a pas compris le concept. Le but d’un DVD, c’est d’avoir un film en deux langues facilement accessibles. Ce n’est une VHS. Pourtant, eux veulent que tu choisisses au moment de l’achat en ne proposant pas de piste sonore double. Tu achètes le DVD en français… ou en anglais. Comme un animal. Pour le trouver, regardez la section films poussiéreux de votre club vidéo. Le mien a une section de mauvais films de requins presqu’aussi grosse que la section Criterion, ce qui nous renseigne sur notre époque. Sinon, il me semble l’avoir croisé en anglais sur Netflix un de mes soirs désespérés sur la Delissio et la Tremblay. Puis, comme mentionné plus haut, je l’ai trouvé neuf à la pharmacie pour 2.99$, à côté des émollients fécaux et de l’Ipecac (googlez-le, résultats vidéo). Ça se peut-tu vendre de la cochonnerie comme ça! Avec les chips, sont aussi ben de se mettre à vendre du fort de malt cheap pis des cigarettes aux fruits… magasin de santé mon cul!