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05/05/2020 | Chroniques

Entrevue exclusive avec Al Snow!

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Avec le printemps et le déconfinement tant attendu qui se met en branle, il était normal pour votre newsman favori (ou pas) d’aller un peu plus loin.

C’est ainsi que j’ai rejoint Al Snow afin de lui proposer une entrevue. Il a gentiment accepté de prendre 20 minutes de son temps afin de répondre à mes questions couvrant sa carrière.

Il a toujours été un grand fan de lutte dès son plus jeune âge, suivant les prouesses des shows locaux dans son Ohio natal. Avec l’arrivée du câble, il a pu suivre sur WTBS la Georgia Championship Wrestling. Sans oublier la WWWF de Vince Mcmahon Sr.

De ses débuts comme lutteur en 1982, il en garde d’excellents souvenirs. Ses moments dans les fédérations indépendantes, en dehors des réseaux tels la AWA et la NWA, lui ont permis de faire ce qu’il aimait, de vivre de sa passion. De son propre aveu, c’était une ère de liberté et d’indépendance pour lui.

Durant toute l’entrevue, Al Snow laissera transparaître sa philosophie positive. Il ne lui a pas été possible de nommer une histoire favorite, pas plus une qu’il aurait détestée à la WWF/E. Il a toujours donné son 110% avec ce qui lui était donné. Il a saisi toutes les opportunités d’exposer son talent et c’est ce qui comptait pour lui.

Concernant les opportunités, c’est lui-même qui a fait une partie de sa chance en proposant le personnage d’Al Snow et Head, qu’il possède toujours. Il a trouvé un personnage dans lequel évoluer et qui lui donnait une identité propre à lui.

En tant que travailleur indépendant au sein de la WWF, il a vu avec positivisme l’arrivée de Nitro en 1996. La lutte en 1995 vivait un creux, et l’avènement du programme phare de la WCW a forcé la compagnie de Stamford à faire mieux, a forcé les lutteurs à se dépasser. Durant ces années, la lutte était à son apogée et il en garde de très bon souvenirs.

Ayant toujours été un fan de l’équipe Head cheese, qu’il formait avec Steve Blackman, je lui ai demandé s’il était ami avec Blackman en dehors du ring. J’ai été ravi d’apprendre que c’était le cas. D’un naturel facile d’approche, Snow était également ami avec des lutteurs aux profils bien différents: De Blue Meanie à Bob Holly, en passant par Mick Foley et Hurricane Helms, il semble avoir eu des relations harmonieuses avec la grande majorité de ses pairs.

De son passage à la TNA, il donne sans hésiter un 10/10. Il a adoré travailler avec Joey Ryan et le Tribunal. Il affirme avoir eu de belles opportunités, dont celle de travailler avec de vieux copains tels Simon Diamond et Bruce Prichard. Il n’a cependant pas tellement aimé être un “exécutif” dans un bureau, mais voit cela comme une expérience de plus à son arc.

La conciliation travail-famille a parfois été difficile, la vie d’un lutteur professionnel étant souvent sur la route. Il affirme cependant avoir toujours été à 110% avec sa famille quand il y était et a donné les chances à ses enfants de rencontrer des gens et vivre des expériences qu’ils n’auraient pu vivre si leur père n’avait pas été lutteur. Il a dû faire des sacrifices et ne regrette pas de les avoir fait. Il raconte d’ailleurs une anecdote à cet effet. Il a eu une discussion avec une connaissance dans le passé à ce sujet. Cette connaissance travaillait 12 heures par jour, 6 jours par semaine. Snow lui a dit qu’il voyait plus ses enfants, et en profitait plus que lui, malgré qu’il soit à la maison tous les soirs. Il a tenu à mentionner qu’il ne lui jetait pas de pierres, il est bien conscient que tout le monde fait de son mieux. Il voulait seulement démontrer que, quand il est avec ses enfants, il en profite au maximum.

En 2018, il est devenu propriétaire de la Ohio Valley Wrestling, qui est le territoire de développement d’Impact Wrestling. Snow évoque qu’il n’a jamais voulu être promoteur, mais que l’opportunité s’est présentée et qu’il était seulement au bon endroit, au bon moment. De plus, il s’enorgueillit, avec raison d’ailleurs, que le programme de formation de la OVW soit le seul programme reconnu par le ministère de l’Éducation d’un État aux États-Unis. Il a trop vu de lutteurs mal formés, n’ayant pas appris les bases mêmes d’un combat. Sans compter la dangerosité qu’ils représentent pour les autres. Il a fait le parallèle avec sa femme qui est massothérapeute et qui doit suivre des formations et se perfectionner. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour la lutte, s’est demandé Al Snow.

De sa propre fédération, il indique que plusieurs d’entres eux ont le talent pour percer dans une fédération comme la AEW ou la WWE. Il ne nomme personne, mais mentionne au passage que le talent n’est pas tout, il faut aussi de la passion. Ce qui est tout à fait vrai.

De ses nombreux passages au Québec, il n’a que des bons mots pour les fans de la belle province. Snow a toujours eu de belles relations avec les fans, qui sont des passionnés. Il a toujours apprécié venir ici pour mettre over les héros locaux. De plus, il est bien au fait de la longue histoire de la lutte au Québec.

Je remercie Al Snow pour sa gentillesse et le temps qu’il m’a accordé. Vous pouvez également aller l’encourager en visitant la boutique de CollarxElbow, la compagnie qu’il a fondée au www.collarandelbowbrand.com.

 

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