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16/04/2021 | Chroniques

Ça ne passerait probablement plus aujourd’hui : L’alcool et la drogue dans l’arène!

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Pour terminer cette série d’articles concernant les gimmicks un peu moins adaptées à l’époque moderne, il est intéressant de porter un regard sur la consommation d’alcool à l’écran. Non pas que je me sois soudainement métamorphosé en curé, très loin de là même, mais j’ai parfois eu certains malaises à voir des lutteurs être supposément paquetés à l’écran et ce, à différents niveaux.

Évidemment, je suis un fan ultime de Steve Austin et de son époque Stone Cold. Le buveur de canettes par excellence à la fédération de Vince a littéralement marqué une époque à lui seul, stunner après stunner. Et seul The Rock dans l’Ère Attitude aura eu autant d’impact au niveau de l’intérêt des fans. Le dur à cuire accompagnait machinalement ses victoires dans le ring à grand renfort de Bud Light, Miller light ou autre breuvage malté et ce, en quantité époustouflante dans un laps de temps réduit : Impact immédiat auprès des fans… j’ai moi-même bien souvent imité aussi Austin lors de fins de soirées arrosées entre amis!

D’ailleurs, les historiens du ring pourront toujours longuement argumenter sur les emprunts d’Austin au personnage du Sandman de la ECW qui lui aussi avait la célèbre habitude de fraterniser avec la petite canette d’aluminium (souvent dans le public, avant les matchs), mais il convient de pousser la chose un peu plus loin dans l’optique de voir à quel moment la gimmick est cool et à quel moment elle l’est moins…

Il faut départager un rôle de lutteur alcoolique à l’écran et un lutteur ayant réellement des problèmes de boisson. Beaucoup, beaucoup de lutteurs au fil des époques ont connu de tristes épisodes reliés à leurs épisodes de consommation : drogues, pilules, alcool et parfois tout ça en même temps, causant une longue descente aux enfers pour certains, la mort ultimement pour d’autres…

Jake The Snake a peut-être été un des premiers à avoir l’air diminué comme lutteur entre autres avec le documentaire en 1999 et aussi The Resurrection of Jake the Snake paru en 2015, mais ce n’était pas, à proprement parlé, un rôle attribué par les hautes instances. Par contre, la réalité et la fiction se sont croisées à quelques reprises où l’on se souviendra de l’agonie sportive de Scott Hall qui avait carrément une gimmick de soûlon autour de 1998 et personnellement, je ne trouvais pas ça très classieux et totalement différent de l’attitude de Stone Cold.

Comment oublier (et pourtant) également la triste époque de Road Warrior Hawk qui lui aussi a connu sa part de problèmes avec la petite poudreuse et l’alcool dans une séquence le voyant ultimement soumis à ses mauvaises habitudes, trahir son partenaire de toujours, Animal, sombrer dans le délire et ultimement escalader le Titantron (et en tomber)… De la très mauvaise mixture entre vie privée et storyline, gracieuseté de bookers et propriétaires désirant coupler le vrai du faux, à l’époque.

La vie rocambolesque de Jeff Hardy aura plus ou moins aussi été apportée à l’œil du public. Le fameux et talentueux athlète connaissant son lot de problèmes avec les substances, il n’était pas très chic de voir que The Charismatic Enigma fût, à un moment, utilisé comme véritable loque humaine dans le ring…

Est-ce qu’il est cool de voir Jon Moxley sortir son petit flasque de fort à l’écran avant de commencer un match? Je ne sais pas… Peut-être moins maintenant qu’avant…

Est-ce que l’on peut considérer l’équipe de APA (Bradshaw et Farooq) comme étant une « fausse bonne idée »? Non, je ne crois pas… Car un peu comme Stone Cold, une gimmick de buveur de bière n’est pas systématiquement une gimmick où l’on utilise de manière mesquine les problèmes d’alcool de quelqu’un…

En définitive, les lutteurs ne sont pas des saints, mais ce n’est pas une raison d’utiliser leur travers pour les punir devant le public et la ligne restera toujours mince entre une bonne idée de storyline proche de la réalité et une idée minable pour capitaliser sur la détresse d’un individu. D’ailleurs, remplacez alcool par le mot “drogue” ou “maladie mentale”…  En tant que fan, j’aime ce qui fait vrai, mais je n’ai pas besoin de voir une quelconque exploitation de type “animal de cirque”…

 

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