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01/10/2020 | Chroniques

7 questions rapides pour Carl Leduc!

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carl

L’histoire de Carl Leduc est tout simplement fascinante! Nous ne sommes pas dans les contes de fées classiques, mais plutôt dans une histoire réelle avec une ascension fulgurante liée avec un nom de famille ultra respecté dans le domaine, mais aussi des désillusions et des combats personnels… Aujourd’hui, c’est en toute franchise que Carl Leduc revient sur des pans de son histoire et sur sa vision sans censure de la lutte professionnelle.

1) Tu as déjà expliqué que ton nom de famille t’avait ouvert des portes, mais que ça ne garantissait rien par la suite… Te souviens-tu de ton premier contact avec la WWF/WWE?

Joanne et Raymond Rougeau ont été mes premiers contacts en lien avec mes débuts et mon premier tryout. J’ai obtenu cette opportunité suite au départ de Jacques et PCO puisque, à l’époque, ça prenait des vedettes locales ou des gros noms pour remplir les salles. Mon nom de famille a servi à la WWE dans les principales villes de l’est du Canada et des États-Unis, où les Leduc avaient laissé leur marque. J’ai donc été leur vedette locale, même si à l’époque, je ne savais pas lutter. J’avais le look et le physique des Leduc, mais c’est tout. Cela m’a apporté beaucoup de “heat” dans le vestiaire pendant les tournées. Heureusement, j’ai pu compter sur certains lutteurs qui m’ont partagé de précieux conseils et du support, comme Owen, Sid, Taker et Mick Foley.
 
2) Avec quelle fédération du Québec as-tu pu performer? Et quand crois-tu avoir eu tes meilleurs moments?
 

En 1995, j’ai commencé avec les Promotions Jacques Rougeau. Ça a été de loin la pire expérience de lutte que j’ai connue de ma carrière. J’ai été son premier élève et je n’ai pas reçu d’entraînement. J’ai plutôt subi de l’intimidation et de la violence psychologique. Plus tard en 1995, j’ai lutté pour la WTA avec la légende Michel Piché à la tête de la promotion. Ensuite, en 1996, j’ai joint la NCW, dirigée par Bertrand Hébert. La NCW m’a pris sous son aile et j’ai eu des séances d’entraînement avec Frank Blue, Iceman, Géant Golem et Phil Bélanger. Après ma “run” à la WWE, je suis passé par la CPW, NCW, FCL, CWA, TOW et évidemment la FLQ. J’ai connu de forts moments dans quelques-unes de ces promotions, mais j’ai connu de bons moments avec chacune d’elles et elles m’ont aidé à connaître un certain succès comme lutteur. Je ne peux pas affirmer que toutes mes expériences partout ont été bonnes, mais les belles expériences sont plus nombreuses que les mauvaises.

3) Comment c’était tough physiquement ton stage dans le centre d’entraînement de Stu Hart?

L’entraînement dans le Dungeon des Hart en est un très dur et intense. Il commençait toujours par un 15 minutes d’échauffements, suivi d’une course de 2,6 km en pente montante. Ensuite, il fallait, à tour de rôle, donner et prendre une centaine de mouvements de lutte sans pause : Ça donnait environ 200 bumps sans interruption. Suivait l’apprentissage d’un nouveau mouvement duquel il fallait prendre une vingtaine de bumps du nouveau mouvement. La séance se terminait avec une simulation de combat avant de conclure avec des sprints de plus en plus longs, entrecoupés de pauses de 30 secondes. Les cours avaient lieu 3 fois par semaine, alors c’était un programme passablement exigeant.

4) Gardes-tu encore un oeil sur les fédérations américaines, je veux dire, apprécies-tu ce que tu vois à la télé?

Je garde un œil, non seulement sur les promotions majeures aux États-Unis, mais aussi certaines plus petites pour me tenir au courant de ce qui se fait partout dans le monde. Évidemment, je garde aussi un œil sur ce qui se fait à l’échelle canadienne. C’est important de voir les différents produits afin de pouvoir offrir un produit de qualité équivalente. Avec Internet, les réseaux sociaux et la panoplie de plateformes de diffusion, la lutte de partout est maintenant accessible à la planète entière.

5) En dehors du contexte de la pandémie, est-ce qu’il y a trop de fédérations au Québec… ou le contraire?

Un promoteur va te répondre que oui. Il y en a beaucoup qui se disent que c’est la sienne la meilleure et qu’il ne devrait y avoir que la sienne. Mais avec le nombre de lutteurs sur la scène indépendante, il n’y aura jamais assez de promotions puisque chaque lutteur poursuit des objectifs différents. Il y en a qui luttent pour le plaisir, comme aller jouer au hockey avec ses chums. D’autres rêvent d’avoir une carrière prolifique, mais ne font pas les efforts pour y parvenir, alors que d’autres font d’immenses sacrifices pour développer leur carrière. Alors ça prend plusieurs promotions à différents niveaux pour que chaque lutteur trouve sa niche pour pratiquer son sport favori.

6) Tu as eu certains moments plus tough dans ta vie parallèle à la lutte, dirais-tu qu’un bon lutteur c’est un gars qui est un peu cinglé?

Pour pratiquer et vivre de la lutte, il faut être résilient et patient. Beaucoup de promesses sont brisées en cours de route. Pour réussir, il faut trouver un équilibre sain entre être égoïste et généreux. Avoir une confiance en soi qui ne se transforme pas en arrogance. Je dirais que plusieurs parmi nous ont, ou développent, une forme de problème de santé mentale. Le narcissisme est l’un des problèmes de santé mentale les plus répandus dans notre domaine.
 
7) complètes la phrase : la famille et la lutte ensemble c’est : ___________?
 

Ma vie!!

 

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